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Comptant parmi les merveilles de Provence-Alpes-Côte d'Azur, les parcs naturels sont parfois soumis à la forte pression du surtourisme. Des mesures d'urgence s'imposent.
L'an dernier, la France a accueilli près de 100 millions de visiteurs internationaux. Première destination touristique au monde, l'Hexagone profite forcément de cet engouement pour dégager d'importantes recettes. En 2023, la filière avait généré 63,5 milliards d'euros dans l'ensemble du pays, expliquait l'agence Atout France, chargée de développer ce secteur.
Mais ces afflux massifs de voyageurs ont non seulement un impact économique, mais aussi environnemental et social. Plusieurs sites sont ainsi soumis à une très forte pression en raison de la venue de milliers de vacanciers. Statista, portail en ligne spécialisé sur les statistiques, présente les lieux touristiques français les plus touchés par le surtourisme. Pour cela, il s'est appuyé sur le différentiel entre la population annuelle et celle avec les étrangers.
Dans les calanques, les touristes multiplient la population par 50
Trois zones sont localisées en Provence-Alpes-Côte d'Azur, des parcs naturels qui préservent de somptueux paysages dotés d'une faune et d'une flore d'exception. Le plus concerné n'est autre que le parc des calanques, dans les Bouches-du-Rhône. Ici, 60.000 habitants sont recensés, un total qui passe à 3 millions avec les plaisanciers.
Situé entre Marseille, Cassis et La Ciotat, ce coin du littoral méditerranéen est tout simplement un bijou. Tout au long de la côte, les incroyables criques se multiplient, donnant l'occasion de se baigner, mais aussi de profiter du soleil et des panoramas paradisiaques. Les amateurs de plongée et d'escalade trouveront là un formidable terrain de jeu. La balade s'effectue en serpentant sur de jolis sentiers face à la mer.
Mais ce territoire a besoin d'être protégé car l'érosion le guette. Il existe ainsi des règles de bon sens, comme l'interdiction de fumer, de marcher hors de la piste, de jeter ses déchets ou encore de cueillir des fleurs. Certaines calanques ont aussi d'autres spécifiées. Celle de Sugiton est aujourd'hui accessible gratuitement, sous réserve d'une réservation. Un système valable entre juin et septembre. La mesure est en vigueur jusqu'à 2027. Elle limite l'entrée à 400 personnes par jour.
Port-Cros face au danger du feu
Le parc de Port-Cros dispose d'un décor à couper le souffle, d'une diversité époustouflante. Il comprend non seulement l'île éponyme, mais aussi celle de Porquerolles, ainsi que toutes les aires maritimes à proximité, dont l'île du Levant. Depuis 2016, il intègre les localités d'Hyères, La Croix-Valmer, La Garde, Le Pradet et Ramatuelle. Plages préservées, majestueuses forêts, une biodiversité d'une infinie richesse… Voilà ce qui fait le bonheur de ses 99.000 résidents. Un chiffre qui monte à 1,5 million avec les touristes.
Cet espace fragile est principalement sous la menace du feu. Avant de s'y rendre, surtout l'été, il est donc conseillé de se renseigner sur les chemins ouverts au public. En plus de cette prévention, un règlement a été rédigé, interdisant notamment le camping sauvage, les véhicules motorisés et, dans quelques endroits, la présence de chiens. Il est demandé en plus de tout ça d'éviter de faire trop de bruit pour garantir la tranquillité du site. Par ailleurs, Port-Cros se visite uniquement à pied, tandis que Porquerolles autorise en plus les vélos.
En Corse, contrôler les randonneurs du GR20
Puis nous avons le parc naturel régional corse. Celui-ci s'étend du col de Marsulinu jusqu'à Cargèse et couvre une superficie de 440.200 hectares, équivalente à 51% de l'île de Beauté. Il concentre 64.200 habitants, avec une fréquentation annuelle estimée à 130.000. Il s'agit d'un lieu avant tout rural, villageois et montagnard, bien qu'on y observe des zones maritimes. À l'intérieur, on découvre plusieurs endroits particuliers, dont l'admirable réserve de Scandola.
Pour assurer la quiétude des espèces vivantes ici, la pêche est prohibée, tout comme le mouillage de tout type d'embarcation. Au sol, vous ne pouvez pas venir avec votre animal domestique, ni camper ou encore déranger la faune et la flore.
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Autre problématique, l'ensemble du domaine est traversé par le GR20, et donc par de très nombreux randonneurs chaque année. Pour gérer ce flux, il est demandé de réserver afin d'accéder à un refuge, ce qui permet de contrôler le nombre de passants. Un travail important est aussi effectué pour sensibiliser le public.
Faut arrêter de dire la surpopulation c'est tout juste pour empêcher de vivre aux gens tout simplement restrictions de liberté on est pas des enfants tout ça en faisant passer encore une fois l'écologie n'importe quoi c'est pas ça la vraie écologie que vous voulez nous faire admettre.pfff