Depuis 2020, d'immenses progrès ont été accomplis, mais toutes les vallées n'en sont pas au même point.
Le temps du recueillement, mais aussi celui d'un bilan. Vendredi 29 septembre, les élus se recueillaient devant l'oeuvre mémorielle érigée dans la Plaine du Var, en hommage aux victimes de la tempête Alex. Il y a trois ans, de graves intempéries frappaient plusieurs pays, mais ce sont les vallées maralpines qui ont connu les précipitations les plus violentes.
Le conseil départemental proposait un point le même jour. Son rôle est capital dans la reconstruction, puisqu'il est compétent notamment en matière de voiries, en dehors des frontières de la métropole niçoise. D'après le président des Alpes-Maritimes, les travaux qu'il gère sont achevés à 95 % pour ce qui est des infrastructures, et à 100 % pour les routes de la Roya.
Les choses sont moins avancées du côté de la Vésubie. D'après Christian Estrosi le 25 septembre dernier, la Métropole y est confrontée à plusieurs obstacles : l'État ne mobilise pas suffisamment de moyens et "ne donne aucune garantie pour l'avenir", la "bureaucratie engendre de nombreux retards" et une enquête de police sur la comptabilité de plusieurs chantiers achève de compliquer les choses.
Pour autant, le maire de Nice donnait la même semaine un calendrier de plusieurs grandes opérations à venir, résumées dans cet article (des routes, plusieurs ponts…). 210 millions d'euros ont déjà été injectés, renseigne-t-il.
Au sujet de certaines communes, notamment Saint-Martin-Vésubie, qui peinent à se relever de la catastrophe, le conseil départemental a de nouveau proposé à la Métropole (qu'il soupçonne d'être confrontée à des difficultés financières) de prendre la main.
Autre problématique : la réouverture du tunnel de Tende qui tarde, au grand dam du tissu économique local. Une réunion franco-italienne est programmée en fin de semaine pour tenter de débloquer la situation, tel que l'évoque la députée du pays mentonnais dans nos colonnes.