Nice est l'une des grandes villes avec la pire qualité de l'air, selon différents classements. Pour faire face au problème, un conseil spécial y a vu le jour, ainsi que dans cinq autres communes du département. Voici les actions prévues.
Les chiffres sont assez accablants. Le taux de particules fines PM2,5 atteint, à Nice, plus du double du seuil maximal fixé par l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé.
La capitale azuréenne serait ainsi l'une des villes les moins respirables de France, comme nous le détaillions dans cet article. La Métropole a lancé un vaste plan de transition écologique pour lutter contre ce phénomène.
Un observatoire sera également lancé en janvier prochain : chaque trimestre, il pourra indiquer si les objectifs de réduction sont atteints, ou non.
Un comité pour respirer ?
La préfecture des Alpes-Maritimes n'est pas en reste. Le 16 novembre, elle proposait Exp'Air (attention, jeu de mot), son comité d'élus et d'experts.
Ces membres seront consultés pour définir la marche à suivre en cas de pic de pollution. Ils pourront ainsi restreindre la circulation automobile en ville aux véhicules les moins polluants.
Nice bénéficie de ce nouveau groupe de travail, tout comme Cannes, Antibes, Saint-Laurent du Var, Cagnes-sur-Mer et Vallauris.
Pour le Collectif Citoyen 06, il s'agit d'une "opération de communication", qui ne permet pas de "mettre l'accent sur les transports en commun" et qui n'a d'effet que sur de courtes périodes dans l'année, à savoir ces fameux pics.
Comme relayé dans nos colonnes, cette association écolo avait déjà saisi la justice au sujet de cette pollution atmosphérique qui fait entre 400 et 500 morts chaque année dans notre cité.