BRÈVE
C'est l'une des grandes questions que soulève l'enquête : quel est le mobile de l'assaillant Lakhdar B., qui s'en est pris, armé d'un couteau, à quatre policiers cannois lundi 8 novembre ?
La piste terroriste a été envisagée dès les premières heures des investigations, l'agresseur ayant invoqué "le prophète" pendant son arrestation. Plus tard, il s'était dit "guidé par Dieu".
Mais l'hypothèse a fait long feu. Après une perquisition à son domicile et l'audition de plusieurs proches, aucun signe de radicalisation ni aucun lien avec une organisation djihadiste quelconque n'ont pu être trouvés.
Ce vendredi 12 novembre, c'est acté : le parquet national anti-terroriste n'est pas saisi de l'affaire. Le parquet de Grasse reste en charge.
Une information judiciaire est bien ouverte, des chefs de "tentative d’assassinat sur fonctionnaires de police et de violences ayant entraîné une interruption totale de travail inférieure à huit jours avec préméditation, arme et sur fonctionnaire de police".
Lakhdar B., blessé par balles lors de l'assaut, va mieux. L'enquête suit son cours.
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