La Ville dévoilait samedi 28 août ses plans pour préserver notre patrimoine exceptionnel, couronné cet été au niveau international. La culture s’affirme plus que jamais comme le fil conducteur du troisième mandat estrosiste.
“Ce que l’UNESCO a inscrit, l’UNESCO peut le désinscrire”. Le 27 juillet, Nice faisait son entrée au patrimoine mondial. Pour fêter l’évènement, la Ville a réuni des représentants du monde de la culture et du tourisme, samedi soir, dans les jardins de la Villa Masséna.
Dans son discours, Christian Estrosi est revenu sur la signification d’une telle récompense. Le maire a rappelé qu’une place pareille n’est jamais tout à fait acquise.
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“Nous devons développer ou mettre en place les outils qui permettront de maintenir en état, dans le périmètre inscrit, tous les éléments patrimoniaux qui ont justifié l’inscription” a précisé le président de la Métropole Nice Côte d’Azur.
Création d’un comité spécifique
Pour permettre à notre cité de conserver sa place, un comité de suivi va être créé. Cette instance sera chargée de veiller “sur l’état du bien inscrit et les améliorations qui ont été apportées”, puisque, tous les cinq ans, un rapport doit être produit.
L’édile a également rappelé que “nos musées, notre opéra et notre centre du patrimoine feront l’objet d’une mise à niveau importante”. Ces projets s’inscrivent dans le plan d’investissement de 100 millions d’euros, prévu sur le mandat et déjà annoncé.
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Le musée Masséna va également évoluer pour devenir “le point de départ d’une muséographie nouvelle qui fera vivre à ses visiteurs une expérience étonnante de l’histoire de la villégiature” a déclaré Christan Estrosi, ce qui est encore un brin flou.
Toujours plus loin
Pour le maire de Nice, cette entrée au patrimoine mondial de l’UNESCO n’est qu’un début. Un nouveau défi attend les Niçois : la candidature de Nice au label de capitale européenne de la culture 2028.
Des projets destinés à rassembler la population, comme l’a souligné Christian Estrosi : “Ce qui fera rayonner Nice, demain, c’est bien cette force de la culture qui rassemble, quand tant d’autres sujets divisent…”