« Ils font Nice » : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Figure de notre cuisine locale, fondateur du Collectif des Artistes de Nice (CAN), mais aussi metteur en scène de l'association "Les Voix de Diane"… Hyperactif, Franck Viano cumule les casquettes depuis des années.
Nice-Presse : Comment s’est passée votre enfance ici ?
Franck Viano : "Je suis né dans le Vieux-Nice. J'y suis resté jusqu'à mes vingt ans. Grandir ici, ça a été un véritable rêve. C'est l'un des plus beaux endroits du monde. On a le parc de la Colline du Château, la mer en face de nous, la ville juste à côté…
Dans ce quartier, on trouvait cet esprit de village (ce qui ne serait plus le cas aujourd'hui estime-t-il par ailleurs, ndlr). C'était quand même parfois un peu embêtant, nos parents savaient ce que l'on avait fait, avant même que l'on soit rentrés à la maison. À l'époque, il y avait une unité familiale… On peut dire que l'on a eu une jeunesse dorée !"
Parlez-vous de cette implication hors normes pour la vie locale…
"Avec le collectif 'Cuisine Niçoise' on intervient dans les écoles, on fait régulièrement des concours ou des démonstrations… D'ailleurs début avril, nous allons monter un stage de chant et de cuisine.
J'ai aussi créé le collectif des artistes, et je m'occupe de l'association culturelle 'Les Voix de Diane.' Nous avons notre spectacle 'Femmes, le temps d'un chant' (dont nous vous parlions avec ce reportage, ndlr), avec lequel nous réalisons une partie pédagogique pour les petits d'ici.
Dans le cadre du plan "100% Culture à l'École", nous avons également déposé un dossier qui s'intitule "Nice Very Nice", une comédie musicale.
Je pense qu'il faut par le biais de la cuisine, de la musique, et de la culture en général, aller dans les écoles pour montrer ce qu'est notre ville.
"C'est important de défendre vos valeurs, et notre patrimoine ! Il faut le transmettre dès le plus jeune âge"
Franck Viano
Quels sont vos meilleurs souvenirs ici ?
"Je suis un passionné de rugby, j'en ai fait pendant un moment. Il y a cette fameuse finale du championnat de France en 1983. C'était tellement improbable que Nice se retrouve face à Béziers. Tout le club est parti à Paris, c'était une foire pas possible. Ça reste un moment extraordinaire…
Du côté de la cuisine, j'ai passé un moment avec le chef doublement étoilé, Joël Garault. C'était génial. Il y a aussi cette rencontre avec Renée Graglia, l'emblématique présidente du cercle de la Capelina d'Or. Elle m'a toujours soutenu…"
Que pensez-vous de notre ville aujourd'hui ?
"C'est la plus belle du monde, je le répète ! Je ne fais pas mon 'Nissardasse' comme on le dit, c'est juste réellement le cas. Nous avons la mer et les montagnes… On peut se baigner le matin et skier l'après-midi ! Côté patrimoine, il y a une histoire, une cuisine, des traditions, une musique… On a vraiment un territoire 'béni des dieux'."
Où vous voyez-vous dans quelques années ?
"Toujours ici, bien évidemment ! Avec peut-être l'association "Les Voix de Diane" qui aura grandi. D'ailleurs, nous travaillons sur deux prochains projets : "L'Opéra fait son Carnaval" mais aussi une comédie musicale sur Marilyn Monroe."
Elles et ils font Nice :
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