Immobilier : Nice toujours ultra prisée des Parisiens qui fuient la capitale

Depuis la crise sanitaire, nombreux sont les Parisiens qui désertent la capitale pour changer de cadre de vie. Bien évidemment, Nice figure parmi les villes les plus attirantes.

On ne le redira jamais assez, mais avec son soleil très (trop ?) présent et la Méditerranée, la cité des Anges fait des envieux.

C'est notamment le cas de nos amis Parisiens qui, tout au long de l'année, composent avec un temps mitigé et ne profitent que de la Seine.

Selon une étude SeLoger*, ils sont 54.1% à vouloir quitter la capitale pour s'installer ailleurs. Mais généra­lement, ils ne vont pas bien loin.

"La moitié oriente ses recherches en petite et grande couronne" indique Barbara Castillo Rico, Responsable des études écono­miques pour SeLoger et Meilleurs Agents.

Hauts-​de-​Seine (42 %), Val-​de-​Marne (20 %) et Seine-​Saint-​Denis (17 %) sont les dépar­te­ments les plus prisés. Un "au-​revoir" à Paris plus qu'un adieu.

Direction la Côte d'Azur

D'autres choisissent de couper les ponts et s'orientent vers le reste de la France et fuient notamment la moitié nord.

"C’est sur Nice, Marseille et Bordeaux que mettent, le plus souvent, le cap les Parisiens qui font le choix de s’installer en province" relate l'étude.

Ainsi, les Alpes-​Maritimes est le dépar­tement le plus prisé avec 9% des recherches depuis Paris, devant les Bouches-​du-​Rhône (8 %) et la Gironde (7 %).

Un changement motivé en grande partie par la crise sanitaire et ses évolutions.

"Beaucoup de gens se sont aperçus qu’ils pouvaient télétra­vailler, ça les a amené à bouger. On a beaucoup de Parisiens" confiait dans nos colonnes Benjamin Mondou, président des agences Century 21 Lafage Transaction.

Le fait que la capitale azuréenne figure parmi les villes les plus chères de France ne semble donc pas être un obstacle pour les acheteurs franci­liens désireux de changer d'air.

Malgré cette popularité, d'autres dépar­te­ments montent en puissance. C'est le cas de l’Hérault, de la Haute-​Savoie ou encore du Morbihan où les recherche depuis Paris ont augmenté de, respec­ti­vement, 96%, 78% et 66%.