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La municipalité estime que le couvre-feu imposé aux moins de 13 et 16 ans dans certains quartiers a eu un réel effet dissuasif. La police ne note pas de récidive pour les jeunes rattrapés par la patrouille.
Info Nice-Presse - La mesure avait fait grand bruit, nationalement, en mai dernier. Puisque le maire a en charge une mission de prévention de la délinquance, en particulier des jeunes, Christian Estrosi avait décidé d'un couvre-feu dans plusieurs quartiers. Ceux du centre-ville voyaient l'interdiction s'appliquer aux moins de 13 ans, les plus sensibles aux moins de 16 ans. Les premiers étant contrôlés par les policiers municipaux, les seconds par les nationaux.
Qu'en retient-on quatre mois plus tard, et l'été passé ? "Cet arrêté a envoyé un message extrêmement important aux parents et aux mineurs"défend Anthony Borré, le premier adjoint, ce mercredi 18 septembre.
À Nice-Presse, il indique que "les agents ont trouvé assez peu de mineurs dans les rues le soir et la nuit, malgré de nombreuses opérations. On a une quinzaine de jeunes qui ont dû être reconduits chez eux, qui ont fait l'objet d'un rappel à l'ordre. Certains parents ont été convoqués". Mais aucun cas n'a nécessité plus de sanctions que cela. "Et on ne note aucune récidive".
"Tout cela a une vertu préventive, et a permis d'ouvrir un débat sur la délinquance des mineurs. J'espère que le futur gouvernement, d'ailleurs, s'emparera de ce sujet d'importance".
Un grand bravo pour la police !