Le "monsieur commerces" de la municipalité se dit "étonné" de la mauvaise presse autour de ce secteur, et pointe "la politique politicienne".
C'est l'un des coins de Nice qui font parler ces derniers temps, l'avenue Jean-Médecin. Plus grande artère commerçante des Alpes-Maritimes, vitrine de la ville pour les touristes arrivant par le train, elle serait carrément "en train de s'effondrer" d'après l'opposition. "C'est devenu la zone" bombardait ainsi le groupe d'élus Reconquête de Philippe Vardon, avant l'été.
En cette rentrée, Nice-Presse avait lancé une consultation sur ce site pour connaître votre opinion à ce sujet. Résultat : 72 % des lecteurs interrogés se disent mécontents de son évolution…
Le député de Nice-Centre Éric Ciotti (Les Républicains) avait partagé ce point de vue dans nos colonnes, le 8 septembre : "L'avenue Jean-Médecin est le symbole de la dégradation de notre ville. Une femme seule ne peut plus y circuler à partir de la tombée de la nuit. Il y a des agressions, des toxicomanes et des trafiquants de drogues".
"Elle est noire de monde tous les jours"
L'adjoint de Christian Estrosi chargé des commerces, Franck Martin, a eu l'occasion de réagir au micro de Nice-Presse et RCF Radio ce mercredi 4 octobre.
"Cette avenue n'est 'tellement pas au niveau' que Kave Home vient de s'y installer, et que d'autres enseignes tapent à la porte pour en faire autant" a-t-il fait valoir. "Ces critiques m'étonnent. Il y a de la politique politicienne. Elle est noire de monde, tous les jours".
Franck Martin a indiqué par ailleurs que dans le cadre des Assises du commerces, plusieurs ateliers vont être organisés avec les commerçants sur le sujet de la propreté du centre-ancien, mais aussi des difficultés de stationnement.