L'un des objectifs était aussi de faire mentir le cliché "Nice, ville de vieux". Pari tenu.
Tout le monde, au départ, n'était pas convaincu par l'idée. Pendant la crise sanitaire, les services de la mairie décident d'ouvrir une nouvelle salle de spectacle, à un moment où le Covid a mis par terre notre vie culturelle.
Ça sera un "mini Zenith" d'environ 700 places, écrin pour les musiques actuelles, au coeur de la maison de l'étudiant de Vauban. Tout près de la fac, des nouveaux équipements (logements, parc, ciné…). Plusieurs mois plus tard, la mayonnaise a pris.
C'est en septembre dernier qu'était présentée sa programmation automne-hiver. Du beau monde : Étienne de Crécy, des DJs de C2C … Graig Monetti croit dur comme fer à son "bébé". L'adjoint au maire chargé de la jeunesse porte ce projet depuis le départ.
Les chiffres de la billetterie sont tombés : il a des raisons, à présent, d'en être pleinement satisfait.
Plus de 13.000 spectateurs ont assisté à une trentaine de concerts et spectacles de têtes d’affiche habituées à faire de grosses salles. La programmation, ambitieuse, a également misé sur la diversité.
Le Môme, Riff Tonic… Les talents locaux, avec Les jeudis du Stockfish, y ont eu toute leur place, de même que l'humour et le théâtre.
La politique tarifaire a joué : la plupart des soirées sont accessibles pour cinq euros. Une partie des recettes a pu bénéficier aux associations : ainsi, 3.000 euros issus de la buvette ont été reversés notamment au Secours Populaire et au Téléthon.
Le 10 décembre, rendez-vous avec Joeystarr et Cut Killer. Une date "sold out" en quelques jours… Une donation sera cette fois réservée à la Fondation Lenval pour les enfants malades.
Ce n'est pas tous les jours que l'on ouvre des salles de spectacles publiques. Alors autant le souligner quand elles cartonnent !
C'est bon à savoir…
La programmation est composée à 80% de concerts et 20% d’humour
Le Stockfish est inspiré par le Bus Palladium et le Divan du Monde à Paris, et par le Transbordeur à Lyon
La rénovation technique a coûté 130.000 euros et le fonctionnement du lieu s'élève à 200.000 euros l’année, pris en charge par la Ville