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Au cours de son meeting d’entre-deux-tours mercredi soir, Éric Ciotti a réaffirmé son amour pour la droite et ses valeurs, qu’il compte bien porter haut depuis la première circonscription des Alpes-Maritimes.
Il a d’abord fendu la foule, au milieu des quelques centaines de sympathisants présents devant l’église paroissiale de la place Saint-Roch, avant de monter sur scène, sous un tonnerre d’applaudissements.
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Avec un discours de près de quarante-cinq minutes, sous un ciel gris mais qui a vu le soleil finalement chasser les nuages, celui qui brigue un quatrième mandat consécutif dans la première circonscription a fait passer un message fort : celui d’un "homme de droite qui s’assume, fidèle à ses valeurs."
Pour Ciotti, la droite, c'est lui, pas Monetti
Tout le contraire, selon lui, des candidats soutenus par la majorité présidentielle. Graig Monetti, son jeune challenger, le premier. Pas d’attaques directes de la part d’Éric Ciotti, mais un profond mépris pour le parti qu’il représente et pour le gouvernement Borne.

"Je ne veux pas que la Nice dans laquelle j’ai grandi et je suis né, ne ressemble demain au Paris d’Anne Hidalgo"
En quête des voix de la NUPES, Graig Monetti compte plus que jamais sur une forme de front républicain, face à un candidat qu’il qualifie « d’extrême droite » et qui a récemment reçu le soutien de Philippe Vardon.
Comme lors de son premier meeting de campagne, Éric Ciotti a une nouvelle fois employé le discours d’un homme qui compte bien élargir ses fonctions dans les années à venir, en lançant un message d’alerte quant au tournant pris par la ville de son cœur.
Le petit clin d'oeil au Département
« Je ne veux pas que la Nice dans laquelle j’ai grandi et je suis né, ne ressemble demain au Paris d’Anne Hidalgo, a-t-il entonné. Une ville sale, de moins en moins sûre et qui tourne le dos à ses habitants. Une ville qui laisse ses quartiers se délabrer, comme à Bon Voyage, alors qu’elle s’apprête à gaspiller 300 millions d’euros pour détruire le TNN et le Palais des Congrès. »
En présence de Charles-Ange Ginésy, président du département des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti a également tenu à rappeler le lien « vital » qui l'unit avec notre cité.
"Nice a plus que jamais besoin des Alpes-Maritimes et ceux qui voudraient les séparer porteraient un coup fatal à notre ville"
« Ceux qui voudraient les séparer porteraient un coup fatal à notre ville. Nice a plus que jamais besoin des Alpes-Maritimes. Nous devons travailler ensemble au service du bien commun. Comme lorsqu’il s’agit de porter de grand projet, la ligne 1 et la ligne 2 du tramway, le stade ou la coulée verte. […] Nous allons nous battre pour que personne ne détruise ce lien historique pour des raisons idéologiques ou par ego démesuré. »
À l'égard de Christelle d'Intorni, en mesure de l'emporter dans la cinquième circonscription face à l'ex-LR Marine Brenier (Ensemble), Éric Ciotti a apporté tout son soutien à celle qu'il rêve de porter jusqu'au sommet.
« Je veux saluer celle qui va incarner les valeurs d’une droite qui ne se soumet pas. Celle qui va relever ce défi : celui de la victoire de l’honneur, contre celle de la trahison. » Chasser les "vira vesta", comme il aime si bien les surnommer, voilà le combat qu'entend mener le tenant du titre.