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MAJ > Gros tacles et mauvaise foi : la démolition d'Acropolis ravive la guerre Estrosi-Ciotti à Nice
Le maire de Nice, Christian Estrosi, avait fait de la destruction de ces deux lieux niçois l'une des promesses majeures de sa réélection en 2020.
Un nouveau palier est franchi dans la guerre Estrosi-Ciotti. Le second a annoncé ce vendredi 12 novembre sur BFM Côte d'Azur qu'il compte demander à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot de classer comme monuments historiques le palais des congrès Acropolis et le Théâtre National.
"Détruire Acropolis est une folie budgétaire. On va gaspiller de l'argent public. C'est une folie économique où l'on va porter atteinte au secteur du tourisme d'affaires qui génère des millions voire des milliards de chiffre d'affaires pour Nice et pour les Alpes-Maritimes."
"C'est une folie sociale parce qu'Acropolis est un lieu de vie, un lieu de culture pour les associations", a ainsi égrené le candidat à la primaire de la droite.
L'ancien premier adjoint à la Ville de Nice estime également que "c'est une folie de détruire le théâtre sans structure équivalente de remplacement".
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Le maire Christian Estrosi compte déplacer le palais des Congrès dans des infrastructures toutes neuves à l'ouest, plus compétitives au niveau international, proches du nouveau pôle multimodal et plus éco-responsables.
Le théâtre bénéficierait de nouvelles salles, dans la vieille ville, à Iconic près de la Gare Thiers ou encore au PEX, devenu le Palais des Arts et de la Culture.
La Coulée verte, elle, pourrait s'étendre encore davantage vers le nord.
L'opposition, du Rassemblement national aux écolos en passant par les socialistes, est vent debout contre ce projet.
Éric Ciotti vient donc de leur apporter un soutien de poids.
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