Des boutons au sein des lieux stratégiques, mais aussi des bornes tout autour ont été installés dans notre ville ces dernières années. Une idée qui, désormais, fait école.
C'est une initiative qui a pu être moquée par certains à ses débuts, et qui est en passe d'être généralisée dans le pays. Depuis deux ans à Nice, bien des abords de lieux publics sont équipés de bornes SOS.
Toutes disposent d'un micro, d'une caméra de vidéoprotection, et sont connectées au centre de supervision urbain du quartier de la Libé.

Au cours de l'attentat de 2020, c'est ce dispositif qui a permis à la police municipale d'être sur place en quelques minutes pour neutraliser l'assaillant. Ceux qui estimaient que les téléphones portables suffisent ont depuis lors sans doute compris leur utilité.
Des boutons d'alerte ont été mis à disposition des écoles, depuis 2015 déjà.
Lundi 6 novembre, trois semaines après l’assassinat de Dominique Bernard à Arras, la Première ministre Elisabeth Borne a plaidé pour l'installation de cet outil dans les collèges et lycées, au niveau du pays.
Cette position rejoint celle du président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier, qui faisait voter le 26 octobre dernier leur déploiement dans une quinzaine de premiers sites.
Depuis quatre ans maintenant, des policiers municipaux non-armés ont été envoyés dans les établissements niçois volontaires, une trentaine en cette fin d'année 2023. Le groupe de Philippe Vardon, l'opposition municipale apparentée Reconquête, appelait à les équiper de pistolets à notre micro le mois dernier.