Jeudi 7 avril marquait la journée mondiale de la santé. L’occasion pour Renaud Muselier, président de la Région Sud, de rappeler les investissements qui vont être réalisés ces prochaines années.
“La santé est un droit pour tous, et partout, chacun doit pouvoir accéder à la même offre de soins”: voilà en quelques mots l’ambition de Renaud Muselier.
Le conseil régional a prévu de grands moyens avec une généreuse enveloppe de “710 millions d’euros pour les 6 années à venir” a rappelé le président de la Région Sud sur les réseaux sociaux à l’occasion la journée mondiale de la santé.
Une partie de ce montant est notamment dédiée à la lutte contre les déserts médicaux avec l’implantation de maisons régionales de santé, disposées dans les zones principalement rurales.
Pour l’heure, 87 de ces structures ont vu le jour, dont une dizaine dans les Alpes-Maritimes.
Modernisation des hôpitaux
Au programme des investissements, une modernisation des établissements hospitaliers. En décembre 2021 le conseil régional et l’Etat on signé une protocole destiné à rénover, reconstruire et aménager des centres de soins.
Au total, 37 établissements du Sud-Est sont concernés par ce partenariat dans lequel 632 millions d’euros vont être engagés.
Une politique qui vient en complément des sommes allouées dans le cadre du Ségur de la santé. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce plan représente 1.5 milliards d’euros versés par l’Etat à notre Agence Régionale de Santé (ARS).
Des moyens sont également déployés pour encourager les innovations technologiques. Une appli pour les malades d’Alzheimer, un service pour dépister les maladies cardiovasculaires, une machine connectée pour fabriquer des cosmétiques… Autant de projets soutenus par la Région.
Outre ces améliorations matérielles, la formation de 16.700 étudiants sur 87 sites dédiés est également au programme. En 2022, 1.200 places supplémentaires ouvriront, dont 500 infirmiers et 540 aides-soignants.
Une politique de prévention
Dans les cartons se trouve aussi le plan cancer. 28 millions d’euros avaient été investis pour la première édition il y a cinq ans.
D’ici 2027 ce sont 40 millions d’euros qui vont être dédiés à la lutte contre cette maladie qui fait 12.500 morts par an dans notre région, soit presque un tiers des décès (27%).
L’accent sera mis sur le dépistage avec la création service d’un “Dépistobus” qui desservira les zones rurales pour favoriser l’accès aux tests.
Une politique destinée à diminuer puis interdire le tabagisme chez les jeunes est également “en cours d’élaboration”. Une expérimentation devrait d’ailleurs voir le jour comme rapporté dans cet article.
La politique de santé rejoint celle dédiée à l’écologie avec l’adoption de 25 mesures pour améliorer la qualité de l’air.
Transports zéro émission de CO2, infrastructures adaptées à la mobilité durable, suppression des fumées émises par les ferries et bateaux de croisière dans les trois grands ports de la Région, développement l’usage du vélo sont dans les cartons.