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Les faits de violences sexuelles et de coups et blessures ont augmenté sur le territoire niçois en 2022. Leur dénonciation, en tous les cas.
Lorsqu’on reprend les chiffres du ministère de l’Intérieur pour les Alpes-Maritimes au sujet de la délinquance, ce n’est finalement pas une surprise. Jeudi, Beauvau a publié ceux des communes, et à Nice, le constat diffère peu de celui du département.
Ainsi, on décompte 1,38 fait de violences sexuelles pour mille habitants dans notre cité, contre 0,93 en 2022, un total supérieur à la moyenne nationale.
Pour expliquer cette augmentation, les pouvoirs publics mettent en avant la libération de la parole des victimes, ce qui a eu un impact sur la montée en flèche de la signalisation de ces faits aux autorités.
Une insécurité que l’on peut observer entre autres dans les transports en commun comme nous l’écrivions en février dernier.
Les faits de violences ont augmenté
Globalement, les violences avec coups et blessures, dans le cadre familial ou en dehors, ont aussi tendance à progresser, atteignant les 8,2 pour mille résidents lors de l’année écoulée.
Dans le cas des vols, là aussi, on note une recrudescence en ce qui concerne ceux sans violence (plus de 20 pour mille Niçois, alors qu’ils étaient 18,6 en 2021).
Les véhicules et en particulier les voitures sont elles aussi plus visées par les larcins. On en recensait 819 en 2021, pour 991 l’an passé. Dans notre ville, le nombre de chapardages à l’intérieur des quatre roues est en hausse, de 1.207 à 1.498 sur la même période.
Moins de cambriolages
Dans le même temps, certaines statistiques sont en baisse, en particulier dans trois domaines. Le premier, les cambriolages, qui reculent de 1.602 à 1.426 de 2021 à 2022.
C’est aussi le cas des dégradations, qui ont diminué de 14,83%, passant de 3.213 à 2.798 en une année.
Enfin, ultime catégorie, les vols violents avec et sans arme. Les premiers ont tendance à stagner car le taux est de 0,14 pour mille habitants, comme en 2020. Un chiffre quasiment similaire à 2021 (0,13). Dans le second cas, les agressions se sont réduites de 8,1% (de 674 à 620 en douze mois).