Pour la quatrième année consécutive, Hello Work, agence numérique consacrée à l’emploi, a publié le 14 février son classement des 21 métropoles françaises les plus attractives. Un palmarès basé sur le ressenti des habitants.
C’est une étude qui laisse un sentiment mi-figue, mi-raisin. Dans ce nouveau comparatif des métropoles les plus attractives en 2021, Nice Côte d’Azur décroche seulement la 11ème place.
Notre territoire se situe un peu loin du top 5 constitué de Lyon, Rennes, Nantes, Toulouse et Metz.
L’analyse faite par Hello Work, focalisée en priorité sur l’univers professionnel et le marché de l’emploi, se base sur les avis de quelques 2.383 actifs.
Les bonnes places
Carton plein pour ce qui est de la culture et des loisirs, ainsi que de la beauté de la ville, puisque NCA décroche respectivement les 1ère et 3ème places !
Du côté de la qualité des infrastructures, la capitale azuréenne et ses 50 communes partenaires occupent la 10ème place. Même chose en ce qui concerne les équipements liés à la mobilité douce.
Une classement qui pourrait certainement varier à l’avenir avec l’arrivée des futures lignes 4 et 5 de tram, mais aussi avec le déploiement de 160 km de pistes cyclables d’ici 2026.
Sur la qualité de vie générale, c’est un résultat plutôt satisfaisant que nous décrochons avec une 7ème place.
Les mauvaises places
En revanche, bilan terne pour le secteur de l’emploi. NCA se place seulement 14ème pour l’attractivité du marché du travail.
Une lacune déjà mise en avant dans un palmarès réalisé par Le Cadran et relayé par L’Express.
Un phénomène causé par le “manque de diversité dans les secteurs” notait auprès de Nice-Presse Laurent Chalard, docteur en géographie à l’Université Paris-Sorbonne.
Mais la tendance est sur le point de s’inverser “grâce à la politique mise en place par Christian Estrosi pour attirer les entreprises”.
Cette évolution positive pourra également nous faire gagner quelques places au classement du dynamisme économique, où nous sommes en 9ème position.
Le coût de la vie reste le domaine dans lequel la métropole de Nice obtient la plus mauvaise note en étant seulement 20ème sur 21. La faute notamment à un marché immobilier saturé et aux prix exorbitants.
Remise en question du lieu de vie
Confinements, couvre-feu… La crise sanitaire a fortement impacté les résidents de grandes villes.
Une situation “qui a eu pour effet une augmentation des envies de mobilité chez nombre d’entre eux” note Hello Work.
Ainsi, 56% des Niçois remettent en question leur envie de vivre dans une métropole. Ils sont ainsi deuxièmes derrière Paris (72%) et devant Toulouse (52%).
Enquête réalisée en ligne du 3 octobre au 10 décembre 2021 auprès d’un panel de 2 383 actifs habitant dans les 21 métropoles citées.