28 communes des Alpes-Maritimes ont été passées au crible pour cette étude basée sur une trentaine de critères.
Lorsqu’on parle de Monaco, on pense dans un premier temps aux casinos, au Rocher, au port de plaisance, aux yachts, à la plage ou encore au Grand Prix de Formule 1.
Mais ce n’est pas que ça. Nombreux sont les travailleurs frontaliers à s'y rendre chaque jour. On en décompterait 30 000 issus des Alpes-Maritimes.
À la recherche de meilleurs salaires
Ils font l’aller-retour quotidiennement entre les autres villes du département et la Principauté, appâtés par les rémunérations et un système social monégasques souvent plus avantageux. Sans compter qu’elle est généralement plus propice aux emplois de haut standing, dans le luxe, l’hôtellerie ou la finance.
Néanmoins, ces salariés sont obligés de rester du côté français pour vivre, notamment car les prix de l’immobilier et le coût de la vie sont plus raisonnables.

Un phénomène en hausse ces dernières années
Depuis 1990, ce phénomène s’est accéléré et le nombre d’employés a été multiplié par deux. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas peur de s’éloigner de leur entreprise, parfois au-delà des 20 kilomètres, aidés par le développement des transports en commun.
Mais le tout est de choisir la bonne localité, et pour vous faciliter le choix, nos confrères ont établi un palmarès des villes où vivre près de Monaco. Pour le mettre en place, Le Figaro a compilé 28 critères.
Cela va de la mobilité aux commerces, en passant par l’immobilier, l’environnement, la sécurité, la santé, la démographie et les loisirs. Y est ensuite appliqué un système de bonus et des coefficients, pour obtenir une hiérarchie finale.
Sont prises en compte dans ce classement seulement les communes de plus de 500 habitants et dont la part des actifs français frontaliers à Monaco est de 5 % ou plus.
La Turbie en numéro 1

Tout au haut, nous avons La Turbie, puis Menton, première collectivité sur le thème de l’immobilier. Le podium est complété par Castellar, elle aussi bien notée sur cet aspect.
Dans le reste du top 10, on retrouve Blausasc (4e), Beaulieu-sur-Mer (5e), numéro un sur les commerces, Roquebrune-Cap-Martin (6e), Cap d'Ail (7e), Èze (8e), Peille (9e) et enfin Sainte-Agnès (10e).
Nous pouvons aussi citer Beausoleil (13e), imbattable sur la mobilité (logique, puisque limitrophe). Breil-sur-Roya est 12e, Saint-Jean-Cap Ferrat arrive elle 17e et Villefranche-sur-Mer 21e. Pour finir, un petit point sur Nice, classée 14e, mais qui s’en sort assez bien concernant les commerces (4e) et l’immobilier (3e).