Ce vendredi marque le premier anniversaire de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine. Les Alpes-Maritimes ont vu transiter 27.000 réfugiés.
Comme de nombreux autres territoires français, notre département a participé à l’accueil des hommes, femmes et enfants ayant fui le conflit, et surtout l’envahissement russe à partir du 24 février 2022.
En un an, 27.000 réfugiés ont transité par la Côte d’Azur, en passant majoritairement par le péage de la Turbie. Aujourd’hui, selon la préfecture, 11.000 adultes et 3.000 enfants y vivraient encore.
Un centre d'hébergement ouvert
A leur arrivée, 700 foyers de la Métropole se sont mobilisés pour les héberger. Ils sont aussi reçus dans un centre d’hébergement près du Palais Nikaïa.
Cela prend la forme d’un boulodrome couvert de 1.500 mètres carrés, doté de douches, de vestiaires et de 150 lits aménagés dans des boxes pour leur octroyer un peu d’intimité. En un an, plus de 65.000 repas y ont été servis et 22.000 nuits offertes.
Un local au sein de la maison d’accueil pour les victimes (MAV) a aussi été mis à leur disposition. Ils peuvent y bénéficier d’un accompagnement administratif, juridique, mais aussi d’un soutien psychologique ou d’une aide médicale.
Plusieurs millions d'euros pour soutenir l'Ukraine
Au niveau financier, la Région Sud de Renaud Muselier a mobilisé plusieurs millions d’euros pour venir en aide à l’Ukraine afin d’apporter du matériel et soutenir les entreprises locales touchées par la guerre, comme nous vous l’expliquions dans cet article.
Au début de la guerre, des collectes avaient eu lieu dans les Alpes-Maritimes, notamment pour les médicaments.
Sur le plan scolaire, et dans le but de faciliter l’intégration de la communauté ukrainienne, des cours gratuits de français sont dispensés par la structure Alliance Française Nice Côte d’Azur, mais aussi par la société Francophonia.
Près de 1.500 Ukrainiens scolarisés
Au total, 1.475 élèves sont scolarisés dans l’académie niçoise. Elle est d’ailleurs celle en accueillant le plus dans notre pays, devant Versailles (1.208) et Grenoble (1.107).
Par ailleurs, des cars arrivent encore régulièrement dans notre département, environ un par mois, avec des familles venues d’Ukraine, à l’image de la cinquantaine de personnes débarquées dans notre commune mi-février.
Pour rappel, une manifestation et un concert solidaire se dérouleront samedi pour commémorer cet événement et afficher un soutien au peuple ukrainien.