Il existe mille et une histoires autour du Carnaval niçois, de retour ce samedi 17 février. 1873, 1921, 2023… On revient sur ces moments clés qui ont forgé la légende de la plus grande fête de la Côte d’Azur…
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Ils seront à nouveau plusieurs milliers à converger vers Nice à compter de ce week-end. Samedi, ce sera le coup d'envoi du Carnaval : deux semaines de festivités, certaines gratuites, d’autres payantes, mais toujours dans la bonne humeur et la tradition.
La joyeuse manifestation a bien évolué depuis les premières mentions de l'événement… au XIIIe siècle, en 1294 !
Le Carnaval entre dans l'ère moderne en 1873
Nous avons tout d’abord 1873, qui est un tournant : cette année est synonyme d’entrée dans l’ère moderne, avec l’arrivée du premier corso et la création du "Comité des fêtes". Le défilé costumé prend une toute nouvelle dimension, affublé de cortèges de chars, les illustrations, la mise en place de tribunes payantes afin d’admirer une scénographie plus structurée.
48 ans plus tard, en 1921, les habitants et les voyageurs venus de loin pour le spectacle peuvent observer une nouveauté. Les illuminations électriques font leur apparition, mettant en valeur et embellissant les décorations des structures.
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On avance dans le temps pour s’arrêter en 2023. Le Carnaval fêtait ses 150 ans. Pour l’occasion, il avait rassemblé 200.000 visiteurs lors d’une édition sur le thème du "Roi des trésors du monde". Une quinzaine particulièrement réussie !
Chars satiriques
Parmi les habitudes prises par les organisateurs, on peut également évoquer la présence de chars moqueurs ou engagés, entre le panier de crabes des politiques en 2022, la caricature de Harvey Weinstein en 2019 pour dénoncer le long silence qui a entouré les viols et agressions sexuelles dans le milieu du cinéma… L’an passé, vous aviez aussi pu voir la structure "Monopofric" pour tourner en ridicule les géants de la tech et de la finance mondiale.
Il ne s’agit là que de quelques exemples, on en retrouve bien d’autres dans les archives. Ils seront bientôt rejoints par le quadrige sur les influenceurs. Ces derniers seront ironiquement mis en scène autour de leur obsession pour les selfies et la chirurgie esthétique !