C’est l’un des événements les plus attendus par les visiteurs. Les batailles de fleurs offrent un spectacle unique avec de majestueux défilés à l'occasion du tradition Carnaval de Nice.
Ce mercredi 21 février, en début d’après-midi, les spectateurs ont pu assister à la première bataille fleurie de cette édition 2024 du Carnaval. Trois autres manifestations de ce genre auront lieu d’ici au 3 mars, date de clôture de l’événement azuréen. Elles se tiendront les samedis 24 février et 2 mars, ainsi que le mercredi 28 février.
La tradition de cette parade remonte à 1876. Dans un reportage publié mardi, nous vous emmenions au cœur de cette organisation, à la découverte des préparations qui nécessitent un important travail afin d’équiper les quatorze chars allégoriques et les animatrices avec des costumes hauts en couleurs.
Entre 80.000 et 100.000 fleurs jetées dans le public
Ces dernières envoient dans les tribunes entre 80 à 100 000 pousses, et celles restantes sont données à la fin des corsi aux touristes et habitants encore présents. Un savoir-faire et un héritage qui se perpétue année après année pour des moments féériques.
En plus des costumières, les fleuristes doivent eux aussi redoubler de productivité. Durant 72 heures, dans l’espace de la halle Spada, ils piquent les ornements floraux représentant au total 250.000 tiges.
Des plantes issues de la région
L’un des objectifs de ce défilé, outre celui de divertir le public, est de faire connaître le savoir-faire d'aqui. Depuis leur véhicule, les comédiennes lancent les fleurs dans la foule, des plantes pour la très grande majorité (80%) produites sur notre territoire. 20 tonnes de mimosa sont notamment distribuées aux visiteurs.
Entourés des artistes de rue, jongleurs, échassiers, les quadriges, dont le thème est en accord avec celui des corsi carnavalesques (la pop culture, cette année), sont décorés avec 3.000 glaïeuls, gerberas, marguerites, œillets, roses, tokyos ou encore lys frais.
À LIRE AUSSI : Vers un record de fréquentation : "Le Carnaval de Nice franchit un cap" selon Christian Estrosi
Commentez cette actu ! Vous pouvez réagir depuis le bas de page, ou en cliquant sur ce raccourci ›