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    Nice-Presse»Nice-Presse Dimanche»« Crédible, souhaitable ou non, ce que j’ai à dire sur l’union entre la droite et le RN » : le sénateur LR Henri Leroy à Nice-Presse Dimanche
    Nice-Presse Dimanche

    « Crédible, souhaitable ou non, ce que j’ai à dire sur l’union entre la droite et le RN » : le sénateur LR Henri Leroy à Nice-Presse Dimanche

    Romain Boisaubert19/10/2025 11:002
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    © Romain Boisaubert / Nice-Presse

    Dans son bureau baigné de lumière, au cœur de l’Hôtel de Ville de Mandelieu-La Napoule, qu’il a pu diriger pendant plus de vingt ans, le sénateur Les Républicains Henri Leroy recevait Nice-Presse Dimanche cette semaine. Fidèle au gaullisme qu’il revendique, il dénonce des renoncements de la droite, défend Éric Ciotti, s’inquiète de la montée de « l’islamo-gauchisme » et juge sans détour la situation politique dans les Alpes-Maritimes…

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    • À LIRE AUSSI… « Avec Éric Ciotti, une droite décomplexée qui s’assume et qui s’unit » : Carine Papy, vice-présidente du Département à Nice-Presse Dimanche

    L’heure est venue de trancher pour Les Républicains dans les Alpes-Maritimes, non ? La cohérence du parti, où l’on retrouve désormais des pro-Ciotti et des pro-Estrosi, devient difficile à cerner… 

    C’est en effet devenu compliqué, mais à cause des positions de certains au sein des Républicains. À l’origine, c’est simple. LR, c’est l’héritage gaulliste. La France, les Français, la République, l’ordre et l’autorité. Je suis là depuis le RPR. Est-ce que je m’y retrouve encore ? Oui, parce que Bruno Retailleau est à la tête du mouvement. J’ai travaillé huit ans avec lui au Sénat. Il dit ce qu’il fait, il fait ce qu’il dit. Attaché à la parole donnée et à l’intérêt des Français. C’est pour ça que je reste. Si ça avait été Laurent Wauquiez, je serais parti.

    Votre engagement ne tient donc plus qu’à un seul homme ? 

    Aujourd’hui, oui. Laurent Wauquiez est, selon moi, responsable d’une partie du désordre actuel. Des députés ont surtout peur de se représenter devant le peuple. Le gaullisme, c’est l’exemple du référendum. Si le peuple dit non, on part. Là, on a vu l’inverse. Wauquiez était contre la participation au gouvernement, puis a fait le contraire, uniquement pour s’opposer à celui qui a été élu par 75 % des militants. J’ai dit à Bruno Retailleau que cette situation ne me convenait pas, mais je reste, par loyauté.

    Éric Ciotti n’a-t-il pas, lui aussi, ajouté au désordre en donnant un grand coup de pied dans la fourmilière et en clivant son ex-famille politique ?

    Je me suis posé la question, j’ai observé. Sincèrement, non. Éric a réagi à un désordre préexistant, où certains contestaient tout et refusaient d’appliquer des règles votées par les élus et les militants. C’était devenu quasiment ingouvernable. Retailleau a eu le courage de reprendre le gouvernail. Ciotti a posé la question de « l’union des droites ».

    Pourquoi ne pas l’avoir suivi ?

    Je ne l’ai pas suivi… pour l’instant. Rien ne dit que je ne le ferai pas un jour. Politiquement, je pense qu’il a eu raison avant beaucoup de monde en défendant cette union des droites. Il y a quinze ans, ce n’était pas possible. Le Rassemblement national d’alors n’était pas celui d’aujourd’hui, il y avait une ligne rouge. Depuis, les choses ont évolué. Nombre de responsables issus de la droite classique sont partis au RN. Dans les Alpes-Maritimes, Alexandra Masson en est un bel exemple. Je la connais depuis le RPR, elle n’a rien d’une extrémiste.

    Sur l’économie et les retraites, vos convictions sont encore loin de celles du Rassemblement national.

    Oui, et je le dis. Mais je constate chez Jordan Bardella une évolution sur ces sujets. Sa ligne est différence de celle de Marine Le Pen. Elle devra se confirmer. L’union n’a de sens que si elle repose sur des convergences assumées… et des divergences clarifiées.

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    © Romain Boisaubert / Nice-Presse

    À Nice, si Christian Estrosi obtenait l’investiture LR face à Éric Ciotti, votre famille politique vous amènerait logiquement à le soutenir. Ce ne sera pas le cas ?

    Non, et pour trois raisons. D’abord, il a, selon moi, ruiné sa ville. Ensuite, il gouverne seul, par mégalomanie, sans tenir compte des Niçois. Enfin, il a tourné le dos à ses convictions, au gré des vents. C’est une véritable girouette. Je suis ancré dans des valeurs gaullistes, je ne peux pas soutenir quelqu’un qui fait l’inverse. Je soutiendrai Éric Ciotti et je souhaite sa victoire aux municipales. Il va gagner, j’en suis sûr. Et Nice en sortira grandie. Christian Estrosi a fait son temps. Si l’on respecte les habitants, il faut savoir se retirer au bon moment. C’est ce que j’ai su faire à Mandelieu.

    Vous avez présidé une commission d’enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université. Pourquoi ? 

    Je vois une progression de l’islamisme radical, qui s’infiltre partout. La France a des racines judéo-chrétiennes. Accueillir ne signifie pas renoncer à nos usages et à notre cadre laïc. À l’université, je perçois trop d’endoctrinement politique. Regardez Sciences Po. On adopte des causes militantes qui n’ont rien à voir avec l’instruction. Frédérique Vidal avait demandé que l’on se penche sur le sujet, puis n’a pas été reconduite. Pour moi, c’est un danger pour notre identité et notre fonctionnement républicain.

    La gauche dite radicale vous inquiète-t-elle ?

    LFI porte une vision qui, selon moi, va à rebours de l’intérêt national. Assistanat permanent, discours qui dévalorise la Nation… Certains propos publics sur nos symboles républicains sont inacceptables. On recule trop souvent. Burkini hier, abaya aujourd’hui. La laïcité suppose la séparation du religieux et du politique. Évoluer, oui, renier notre histoire et notre culture, non.

    Les élections sénatoriales approchent. Dominique Estrosi-Sassone ne veut plus de vous. Monterez-vous une liste contre elle ?

    C’est moi qui ne veut plus d’elle ! Elle se dit LR, mais reste inféodée à Christian Estrosi, à qui elle doit tout. Je ne me retrouve plus dans sa ligne. Quand elle présidait Côte d’Azur Habitat, elle a, selon moi, accompagné des choix qui ont abîmé certains quartiers niçois. On voit les conséquences aujourd’hui. Je veux une droite claire dans ses convictions. En ce qui me concerne, je repartirai si j’ai encore une mission utile à mener, notamment pour les forces de sécurité, mon fil conducteur au Sénat.

    Au sein du Département, est-il nécessaire de clarifier la majorité (LR, UDR, etc) ?

    Charles Ange Ginésy conduit le Département avec sagesse. Il a su maintenir l’unité et éviter les fractures politiques inutiles. Être président du Conseil départemental, c’est gérer en bon père de famille, dans l’intérêt des Maralpins, pas dans une logique partisane. J’ai été vice-président, et je me souviens qu’à l’époque, nous avions fait le choix de laisser de la place à des élus de sensibilités différentes. C’est sain pour la démocratie locale. Charles Ange Ginésy a eu raison de ne pas céder aux excès de ceux qui voulaient « exécuter » Éric Ciotti. 

    Quel est votre regard sur l’action du préfet face au trafic de drogue dans les Alpes-Maritimes ?

    Je soutiens pleinement son action. C’est un haut fonctionnaire d’État exemplaire, qui applique la loi. Je l’ai rencontré longuement, et je partage sa philosophie : la fermeté républicaine. 

    Il ne s’agit pas d’être brutal, mais juste d’imposer l’autorité de l’État. En tant qu’ancien officier de gendarmerie, je connais cette rigueur. La loi est notre boussole, notre main courante. Et dans un département exposé comme le nôtre, avec des réseaux de stupéfiants bien implantés, la clarté de la ligne préfectorale est essentielle.

    Des policiers ont été roués de coups ces dernières semaines dans le département. Qu’est-ce que cela dit de notre société ?

    Ça m’inquiète profondément. Ce ne sont pas seulement des femmes et des hommes qui sont agressés, c’est l’uniforme de la République qu’on attaque, qu’on humilie, qu’on jette aux orties. Face à cela, une réponse ferme s’impose.

    Laquelle ?

    Une proposition de loi portée par Bruno Retailleau et François-Noël Buffet est prête. Elle donnerait aux polices municipales la possibilité de constater neuf délits et d’utiliser les mêmes moyens matériels que les forces de sécurité d’État sans pour autant leur conférer de prérogatives judiciaires d’OPJ.

    Elles relèveraient leurs constatations et les transmettraient à l’officier de police judiciaire compétent. L’objectif est double, à savoir mieux armer les polices municipales parce qu’elles portent un uniforme identifié, et éviter les dérives procédurales en restant dans le cadre strict du code de procédure pénale, très exigeant.

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    BAUMONT MICHEL
    19/10/2025 18:13 18:13

    Dans les propos de Monsieur le Sénateur Henry Leroy, je suis heureux de trouver en lui le bon sens d’un vrai Gaulliste avec ses valeurs et son patriotisme. Merci ça fait du bien et ça change des discours de certains élus illuminés mais malheureusement éteins.……

    1
    Répondre
    BARDY Gérard
    19/10/2025 14:20 14:20

    Merci à Henri Leroy pour sa fidélité aux idées gaullistes. Fermeté, patriotisme, attention sociale…

    0
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