"Ils font Nice" : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Depuis presque un an, la pâtisserie Nuances a ouvert ses portes dans le quartier du Port. Ici, les clients peuvent découvrir des douceurs réalisées en fonction des saisons. Vincent Gidon, son gérant, nous explique tout.
Comment est née Nuances Pâtisserie ?
J'ai découvert ce métier il y a maintenant quinze ans. Avec un peu toutes les facettes : en chocolaterie, en confiserie… Dans des hôtels, des restaurants gastronomiques ou encore des palaces de la Côte d'Azur.
Il y a eu Martinez, le Fairmont, le Carlton, La Réserve ou encore le Negresco… Je voulais tout voir.

J'ai ensuite eu comme projet de créer mon établissement. Les propriétaires de Nuances restaurant m'ont proposé de monter Nuances Pâtisserie, en collaboration. On a ouvert en décembre dernier.
Que proposez-vous ?
Uniquement des produits saisonniers. La carte change perpétuellement, le but est de faire découvrir différents goûts aux clients. À cela s'ajoutent quelques best-sellers que l'on retrouve d'une année sur l'autre.
Par exemple le galet niçois, le "Tout choco", la tarte au citron ou encore le tiramisu… On vient de sortir le dessert "Pop Corn Caramel".

Côté prix, on monte jusqu'à six euros maximum. Si une famille veut prendre des desserts, ça peut vite être un budget. Je me mets à leur place. On a donc cette volonté de rester accessibles.
Du salé, aussi, à la carte ?
Ce n'est pas ma spécialité mais des personnes du quartier me l'ont demandé. J'ai voulu faire une pâtisserie salée. Par exemple, en ce moment, on a l'éclair tomate-mozzarella, le "croissant végétal" avec l'œuf mollet ou encore la quiche au poireau…

Vos meilleurs souvenirs ?
Je pense que c'est avant tout le lieu. Le quartier du Port, c'est comme un village. Les gens sont hyper bienveillants, tous les commerçants sont géniaux… On se sent bien, c'est très agréable.
Petit plus : la vue est magnifique ! Avec les clients, on a aussi nos habitués. Ici, c'est une ambiance "comme à la maison" !

Des projets ?
D'ici 2024, j'aimerais mettre en place des cours, avec de petites classes de deux ou trois personnes maximum. Pour février-mars, on souhaiterait également proposer des desserts à l’assiette, comme dans un restaurant classique…