“Ils font Nice” : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse.
La boutique fait partie des commerces bien connus de notre cité. Depuis plus de trente ans, La Ferme Fromagère propose une belle variété de fromages, du classique à l'insolite. Rencontre avec Anaïs Perrin.
Racontez-nous les débuts…
Mon beau-père s'est installé dans les locaux rue Lépante en 1985. Quand il y avait encore une cité marchande juste à côté. Avant lui, son père faisait déjà la même chose. Il revendait à des restaurateurs, à d'autres fromagers… À cette époque, il y avait davantage de marchés. On peut donc dire que c'est une affaire de famille. Avec mon mari, Jérôme Perrin, on a repris cette boutique en 2011.
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Mon beau-père a aussi ouvert un établissement à Golfe-Juan, qu'il a vendu par la suite. Il a fini sa carrière là-bas en reprenant, un magasin de vins juste à côté. En 2003, La Ferme Fromagère a pris place au 3 rue Maccarani, également.
Que proposez-vous ?
Une bonne centaine de variétés de fromages ! Pour les fêtes, on monte jusqu'à 200/250 références.
On fait beaucoup de direct avec des producteurs français ainsi que certains d'Italie et de Suisse. Pour la plupart des fournisseurs, ce sont des gens avec qui on travaille depuis plus d'une quarantaine d'années…
On a du Comté. Il y a plusieurs affinages avec des réservations pour avoir uniquement des meules d'été. C'est d'ailleurs l'un de nos bestsellers ! Il y a aussi le roquefort Le Vieux Berger, un des derniers artisanaux, ou encore le fromage de chèvre des Deux-Sèvres.
Pour une touche originale, on propose le Soumaintrain, un mix entre un Époisses et un Munster. Le Trappe Echourgnac affiné au vin de noix marche très bien. Pour les fêtes de fin d'année, on a notre produit phare : le brie truffé. C'est la même recette depuis quarante ans. Les fromages pour raclettes et fondues connaissent aussi un certain succès. On en vend de plus en plus.À cela s'ajoutent des coffrets sur commande.
Vous avez un côté épicerie…
Il est possible de retrouver du foie gras d'Alsace et du Sud-Ouest ou de petites confitures Olbia qui viennent du Var. C'est une très bonne maison qui travaille essentiellement avec des produits de leur verger ou des alentours.
Cassoulet, confit de canard, pâtes italiennes… Il y a beaucoup de choix. Pour les boissons, on a un peu de vin, des bières locales ou encore du Pastis au Génépi.
Des souvenirs ?
Je pense que c'est surtout le retour des gens. Quand ils nous disent qu'ils se sont régalés, qu'ils ont tout mangé rapidement, qu'ils ont fait fureur en offrant un plateau… C'est super de voir les clients satisfaits.
En plus, on en connaît beaucoup, j'en vois certains chaque semaine… Par exemple, tout à l'heure, un monsieur m'a appelé, et rien qu'à sa voix, j'ai directement reconnu de qui il s'agissait. Il y a un vrai lien !
Et pour la suite ?
On continue comme ça. Même si le commerce a tendance à changer… Parfois, on se dit que ça se perd, puis on a l'impression que tout repart… À Nice, on n'est pas énormément de fromagers, mais on dirait que ça se développe bien.
En savoir +
- 27 rue Lépante
- Ouvert le vendredi et samedi, de 9 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h
- Le dimanche de 10 h à 17 h
- Le lundi de 8 h 30 à 19 h, le mardi de 8 h 30 à 18 h
- Le mercredi et jeudi, de 9 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h
- Pour plus d'informations, c'est par ici
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