"Ils font Nice" : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Marco Seassau est le gérant du snack Receta de Jou, implanté sur la Place de la Gare du Sud, au cœur du quartier Libération. Dans une ambiance conviviale, il propose aux clients de déguster des plats niçois faits maison.
Comment est né Receta de Jou ?
D'une passion, de la folie ! J'étais cheminot, pas du tout dans le milieu de la restauration. J'ai pris un congé sans solde, et je me suis lancé comme traiteur ! Ce n'était pas évident. On a commencé les travaux, on a tout fait… De fil en aiguille, on s'est bien installés et on est toujours là !
Ça fait maintenant huit ans que l'établissement a ouvert. J'avais vraiment envie d'être dans ce quartier, en plein dans le marché.

Que proposez-vous ?
Ici, c'est de la cuisine niçoise ! Je ne sais faire que ça, c'est ma culture.
Il y a plusieurs plats du jour. Par exemple, le mercredi c'est la daube ou les tripes, le vendredi c'est la morue nissarda, le dimanche les calamars farcis… C'est varié.

À côté, je fais aussi d'autres petites choses ! On retrouve de la courgette ricotta menthe, du gratin d'aubergines, des sardines farcies, des cannellonis ou de la pissaladière… Il s'agit de vieilles recettes, mais il y a aussi des petites créations.
C'est convivial ! Il n'y a pas de chichi.
On a beaucoup d'habitués du quartier, de personnes de toute la ville, mais aussi des touristes. C'est petit, donc tout le monde discute avec tout le monde, on partage les tables…
Vos meilleurs souvenirs ?
L'obtention du label "Cuisine Nissarde" en 2017 (créée par l'Union départementale des offices du tourisme et syndicats d'initiatives et l'association La Capelina d'Or, cette distinction est attribuée depuis 2014). Pour moi, c'est l'étoile Michelin niçoise !
Depuis, elle nous est remise chaque année. Un gage de qualité, de respect des recettes.
Que pensez-vous du quartier de la Libé ?
Depuis qu'ils ont refait la Gare, c'est un peu plus propre ! Mais ce qui me plaît particulièrement ici, c'est que c'est un quartier populaire.
Il y a des bons vivants et une atmosphère de village. Au marché, il y a toujours eu du monde ! D'ailleurs, mon arrière-arrière-grand-père a été l'un des premiers paysans à y vendre ses produits dans les années 1800…
Des projets ?
Je vais rester ici. Tant que le corps tient, je tiens ! Et toujours dans ce quartier bien sûr.
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