« Ils font Nice » : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Structure emblématique de notre cité, la grande roue fait son retour chaque hiver sur la place Masséna, jusqu'au fameux Carnaval.
Depuis plus de vingt ans, ce manège permet d'émerveiller petits et grands. Stéphane Verstiggel, le gérant, revient sur son histoire.
Parlez-nous des débuts de la grande roue…
C'est une aventure familiale. Mon père a été aux commandes, et maintenant je m'en occupe avec mon cousin. Ça fait quarante ans que l'on exploite cette grande roue et depuis vingt-trois ans elle est installée sur la place Masséna chaque hiver.
En avril, on se déplace aussi à Nancy pour une foire et l'été au festival d'Avignon…

Alors ce montage, pas trop galère ?
On arrive ici dès le 15 novembre avant tous les chalets du marché de Noël.
Quand on commence à s'installer, pour les gens, ça veut que période des fêtes commence ! Certains passants nous observent d'ailleurs pour le montage, c'est une tradition.
Il y a des grosses pièces que l'on doit monter avec la grue. Les barres vertes font douze mètres de long. Il y a pas mal de manœuvres, mais on a une superbe vue sur la mer, les montagnes, la ville…
Au total, on met entre huit et neuf jours à la monter. On accueille les clients à partir du 1er décembre jusqu'au 26 février.
On est donc aussi présents pour le Carnaval. C'est génial d'être là pour ces grands événements !
Vos meilleurs souvenirs ?
Plusieurs personnes ont fait des demandes en mariage. On a aussi des gens qui venaient lorsqu'ils étaient petits et qui reviennent vingt ans après, avec leurs enfants !
Pour d'autres, c'est un rendez-vous : des habitués font leur tour chaque année.

Vous avez suivi l'évolution de la place Masséna…
Quand on est arrivés, il y a avait le rond-point au milieu. Avant, il n'y avait pas encore la Coulée Verte. On était installés au fond du jardin, il y avait quelques chalets devant, mais c'était tout. On était pas beaucoup…
Ça a bien changé, et le marché de Noël draine pas mal de monde. Au niveau des entrées, ça peut aller de 500 à 1.000 sur une journée. Ça dépend d'une année à l'autre. En général, c'est une période où les gens ont envie de s'amuser, de se lâcher…
Des projets ?
On reste ici. On fait partie des meubles maintenant. Pour la suite, ça devrait être mon fils qui prendra la relève !