BRÈVE / LU DANS NICE-PRESSE
Nice-Presse a interrogé la Ville de Nice sur les agressions en série qu'a pu connaître le Vieux-Nice pendant la saison. Ce quartier "a été coupe-gorge dans le passé. Je ne crois pas que nous en soyons revenus là" a nuancé Anthony Borré le 18 novembre, premier adjoint de Christian Estrosi, notamment chargé de la Sécurité.
"La situation n'est pas idyllique pour autant. Nous avons procédé à 370 interpellations depuis le 1er janvier rien que dans ce secteur"
"Depuis deux ans, nous faisons face sur le quai des États-Unis, les Ponchettes, Franck-Pilatte et le Mont Boron à des situations inédites : consommations excessives d'alcool sur les plages, chichas, troubles divers. Nous avons été extrêmement présents, avec des compagnies de CRS, un nouvel éclairage… Il y a une accalmie depuis le 15 août."
"Que ces phénomènes soient extrêmement désagréables, j'en conviens. Que les forces de l'ordre doivent être présentes de manière massive pour rassurer, c'est une évidence. Mais de là à parler d'ensauvagement (comme l'ont fait Philippe Vardon et le Rassemblement national local, ndlr), il y a un monde."
La circulation active des armes blanches est également "toujours un problème, autant qu'en 2020" note la mairie, année où plusieurs attaques avait eu lieu à Nice.
Et au sujet de la Place Garibaldi ?
"Il y a entre 70 et 100 interpellations chaque semaine avec une hausse de 84% des verbalisations pour ivresse publique manifeste."
"J'ai donné à la police municipale l'instruction d'être présente de manière extrêmement soutenue"
"L'une des difficultés que nous avons est liée à un groupe alcoolisé, sans domicile stable, ressortissant des pays de l'Est. Nous avons tenté d'établir un dialogue avec eux, ça n'a pas fonctionné."
"Ne rien lâcher"
"Nous avons installé un médecin payé par la Ville à la caserne Auvare pour être en mesure, comme le veut la règlementation, de constater ces ivresses publiques manifestes, repérées sur Grimaldi et Garibaldi notamment. 30 personnes ont été placées en garde à vue il y a trois semaines."
"Il ne faut rien lâcher et malheureusement montrer une présence permanente, même si ce n'est pas simple."
"Ce qu'il faut réformer dans notre pays, c'est qu'un sans domicile stable qui a décidé de ne pas être suivi peut ne pas l'être. Il est donc impossible de le contraindre à être accueilli dans une structure."