Ce n’est pas une surprise, mais notre ville fait partie des destinations les plus attractives pour les touristes cet été. D’après une étude, il faut s’attendre à voir Nice plus que bondée cette saison.
Vous l'avez évidemment constaté dès le mois d'avril, mais les voyageurs sont bel et bien présents à Nice. Comme chaque année, la Côte d’Azur, et donc notre cité, attire les visiteurs venus de France, mais surtout du monde entier.
Ils sont nombreux à vouloir profiter de la Promenade des Anglais, des plages et du soleil azuréen, tout en s’évadant dans les ruelles à la recherche des meilleurs spots à découvrir.
Les étrangers viennent en nombre à Nice
Nous l’avons déjà écrit, mais en juillet et en août, la capitale des Alpes-Maritimes sera surchargée, quitte à tous se retrouver les uns sur les autres. Sur le sujet, elle figure même parmi les pires d’Europe.
C’est ce que démontre le site Holidu.fr. La plateforme de locations de vacances s’est basée sur un critère bien précis pour étayer son classement : le nombre de touristes rapporté à celui des résidents à l’année.
8 touristes pour 1 Niçois
A la lumière des chiffres recensés en 2019, les derniers observés dans une période "normale" avant la pandémie par le moteur de recherche, il est noté que nous accueillons huit vacanciers par habitant, soit le deuxième total le plus important de France.
Nous sommes devancés uniquement sur le sol français par Paris, qui, avec neuf étrangers pour un seul Parisien, occupe le 11e rang au niveau européen. De son côté, Nice atteint la 15e place continentale. Pour l’Hexagone, Lyon ferme le classement (4, 28e position).
Loin des villes européennes les plus bondées
La densité touristique sera donc une nouvelle fois très importante dans ces agglomérations, néanmoins elles s’en tirent tout de même mieux que d’autres lieux sur le Vieux Continent. Nous pouvons évoquer en exemple Dubrovnik (Croatie, 36 voyageurs pour un habitant !), Venise (Italie, 21) et Bruges (Belgique, 21) qui forment le trio de tête des destinations estivales les plus bondées.
Ce problème de surtourisme est pris au sérieux par les collectivités, à l’image de nos voisins italiens, en Corse ou plus près de nous, à Eze, qui serrent la vis afin de limiter l’impact de l’Homme sur l’environnement.