Les Français, mais pas seulement, ayant prévu de passer leurs vacances pour beaucoup chez nous, il semble inévitable que les villes azuréennes soient prises d’assaut par les touristes.
Vivrons-nous un été record ? Les chiffres donnés par le gouvernement mercredi 21 juin tendent à l'anticiper.
Selon une enquête menée auprès de 2.000 personnes par trois organismes, l’agence de développement touristique Atout France, la fédération nationale ADN Tourisme et des comités régionaux de tourisme, 73% des Français auraient projeté de partir en vacances entre juin et septembre. Une statistique marquant une hausse de 2% sur un an.
Les Français et les étrangers arrivent en masse
D’après la ministre en charge, Olivia Grégoire, les trois quarts de ceux comptant s’offrir des congés affirment vouloir les passer dans l’Hexagone. Et nous l’écrivions début juin, Nice, et plus largement la Région Sud, seront particulièrement prisées par les vacanciers.
Si nos concitoyens sont attirés par leur pays, les étrangers ont a priori également envie de séjourner chez nous, ainsi que nous l’indiquions mi-juin. L’État a noté une hausse des réservations de 18% pour la clientèle internationale par rapport à l’année dernière.
Le littoral comme destination favorite
Tout cela se traduit par un carnet de locations des maisons et appartements en hausse de 5% par rapport à la même saison en 2022. Au sujet de la destination, les plaisanciers penchent très clairement pour la mer et le littoral en lieu favori (42%).
La venue en masse des estivants est certes une excellente chose pour les professionnels de la filière, mais un peu moins sur d’autres aspects, comme l’environnement, qui est forcément impacté par le surtourisme.
On parle ici notamment de la commune d’Eze, qui a très tôt dans l’année été victime de son succès. Un exemple parmi d’autres qui démontre la forte ruée des touristes sur la Riviera.