La prestigieuse école de communication et de publicité se décline à Nice-Ouest en cette rentrée. Elle entend essaimer ses talents partout sur la Côte d'Azur en contribuant à la vie locale.
À l'ISCOM, on aime la culture, et la Riviera. C'est en tout cas la première chose qui vient à l'esprit en découvrant les lieux.
Une grande fresque de l'artiste niçois César Malfi s'étale sur l'un des murs. Platon, et le monde des idées. Autour de la pièce centrale, les salles de cours vitrées portent toutes le nom d'un courant artistique. Pas d'ambiance World Company de la comm', par ici. Davantage celle d'une startup bien nissarde.
"L'art, c'est une occasion de sortir du cadre. Et c'est ce que l'on attend de notre quarantaine d'étudiants à Nice" explique Delphine Penalva, la directrice de l'antenne maralpine.
"L'audace caractérise notre école. C'est elle qui distingue les bons communicants".
Cette audace, les jeunes formés ici n'auront pas à la démontrer en grifouillant des cours magistraux. "Ce que j'aime ici, c'est que nous sommes vraiment dans le bain" se réjouit Kiara, 20 ans. Pour exercer leur talent, ils sont immédiatement confrontés à des cas concrets. "On laisse le théorique pour entrer dans la peau de vrais pros" abonde Bastian, 22 ans.
De grands noms du secteur, issus des principales boîtes des Alpes-Maritimes, dispensent les cours. L'école a même son comité scientifique.
Chaque exercice est ancré dans le territoire. Ici, plancher sur la campagne de promo d'une célèbre bière niçoise. Là, réfléchir à comment valoriser les futures expos du Musée d'art moderne.
"Il ne faut pas nous voir comme une école parisienne, même si l'ISCOM en est une. Notre ambition est de nous rendre utile dans cette ville, de contribuer à la valoriser" poursuit Delphine Penalva. "Tout en développant notre portée internationale, avec de nombreux échanges".
"On ne fait pas avancer une ville sans ses jeunes. Nous voulons aider à construire la Nice de demain"
Delphine Penalva, directrice
Les "quatrième année" vont par exemple formuler des propositions pour le dossier de candidature de Nice, qui espère devenir capitale européenne de la culture en 2028. Le maire Christian Estrosi nous le dévoilait en exclusivité, le thème choisi pour cette aventure porte sur le numérique (NFT, métaverse et autres joyeusetés de la tech).
Lire > Métavers, NFT… comment Nice veut devenir la capitale culturelle du futur
Un domaine que les étudiants de l'ISCOM touchent, aussi, du doigt. Comme nous l'évoquions dans cet article, l'établissement a déjà noué un partenariat avec 42, l'une des écoles de développement web les plus prisées de France.
En chiffres
• Création à Paris en 1986
• 10 campus en France : Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse
• 4.500 étudiants en France
• 300 formateurs et intervenants professionnels
• 18.000 diplômés