BRÈVE / INFO NICE-PRESSE
C'était il y a presque un an. Pour son passage à 2021, Nice subissait de nombreux actes de violence. Cette nuit-là, 17 voitures sont parties en fumée rien que dans notre ville, 25 dans tout le département, dans un ensemble que la presse a pu qualifier de véritable "guérilla urbaine".
Des pompiers et des policiers avaient aussi été attaqués.
La municipalité avait décidé de taper du poing sur la table. Par la voix de son premier adjoint chargé de la Sécurité, Anthony Borré, elle avait promis une procédure simplifiée pour expulser les fauteurs de trouble de leurs logements sociaux.
Des sanctions avaient été annoncées contre eux en janvier. Ont-elles pu aboutir ?
Concernant la bande qui aurait jeté un cocktail Molotov sur une voiture de police, "cela fait partie des cas où je suis malheureux, puisque sur l'une des situations, la justice n'a pas donné droit à ma demande, ce que je trouve scandaleux" répond M. Borré, invité spécial de Nice-Presse ce jeudi 18 novembre.
"C'est ainsi, la justice nous a donné tort".
La convention, passée entre la Ville et notamment le parquet serait tout de même "efficace, et donne des résultats" assure l'élu, qui se félicite "d'avoir ouvert la voie, puisque de nombreuses communes, de la région et de partout en France, viennent vers nous pour s'en inspirer".
Le nombre de dossiers constitués à Nice pour obtenir ces décisions est en hausse, a encore appris Nice-Presse.
80 sont ainsi en cours de traitement, contre 70, d'après une dernière communication datant de mai dernier.
Dans cet entretien, le bras droit du maire a également annoncé son intention de mener des opérations conjointes avec la police nationale contre les trafiquants de drogue sans-papiers.
Lire aussi : Anthony Borré face à Nice-Presse : "notre lutte contre le crime organisé produit des résultats" [1/2]