L'épidémie repart à la hausse dans les Alpes-Maritimes. Face à la situation, la Métropole de Nice se met en ordre de bataille et annonce plusieurs mesures.
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Au 24 juin, l'incidence était de 752 cas en moyenne pour 100.000 habitants dans notre département, soit le taux le plus élevé de la Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La circulation du virus est active et, même si "il n'y a pas encore d'impact majeur sur le système de santé", "la situation doit être prise avec beaucoup de sérieux et de préoccupation" indiquait dans nos colonnes le professeur Michel Carlès, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Nice.
Au sein de la Métropole Nice Côte d'Azur, c'est le début des grandes manoeuvres. En marge du conseil métropolitain, lundi 27 juin, Christian Estrosi a annoncé plusieurs mesures.
Les transports, premiers visés
Alors qu'un retour du "pass vaccinal" est envisagé au 1er août, mais pas encore confirmé, le président de la Métropole préconise "un strict respect des gestes barrières."
En premier lieu, "le port du masque dans les transports publics", suivant ainsi la recommandation formulée par la ministre de la Santé, qui demandait "aux Français de remettre le masque dans les transports" au micro de RTL.
Christian Estrosi va plus loin. "Je vais prendre un arrêté, sans doute dans les jours qui viennent, pour rendre obligatoire l'usage du masque dans les transports en commun, car c'est un lieu de proximité, a déclaré le maire de Nice à nos confrères de France 3. Il en va de la santé de tous."
Depuis le 16 mai dernier, l'ensemble des dispositifs de restriction sanitaire avait été levé par le gouvernement. Une accalmie de courte durée.
Le retour du vaccinodrome
En plus de ces prochaines consignes, la Métropole entend rouvrir les centres de dépistages des rues Saint-François de Paule et Max-Gallo à Nice, fermés fin mai.
La vaccination avait été déplacée au 10 rue Hancy après les fermetures successives des centres du Palais des Expos et du Quai Lunel.
Mais avec la recrudescence de l'épidémie, le plus grand vaccinodrome de l'Hexagone pourrait bien reprendre du service. Pour rappel, il avait déjà cessé son activité fin septembre avant d'être mobilisé début décembre.
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Une remise en route uniquement "si le gouvernement venait à imposer un rappel systématique pour toute la population" a précisé Christian Estrosi.
Pour le moment, seules les personnes de plus de 60 ans, immunodéprimées ou atteintes de comorbidités sont concernées par le rappel.
Une injection qui peine toutefois à se développer. "Il y a un ralentissement, c’est une situation sur laquelle on peut alerter" confiait Michel Carlès à Nice-Presse.