"Ils font Nice" : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Le nouveau président de l'association "Coeur de Libé", Romain Filancia, est également le gérant du restaurant Da Andrea. Rendez-vous avec des saveurs italiennes dans une ambiance familiale…
Comment êtes-vous arrivé dans le milieu ?
J'ai fait l'école de commerce ISCAE, à Nice, avec l'envie de lancer une petite boîte dans la pub ou la communication.
Un jour, avec Jean-Pierre Scarfone, aujourd'hui président de l'association des commerçants de la Place du pin et un troisième copain, on a eu l’opportunité de racheter un bar.

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On s'est lancés dans l'aventure, un peu comme ça. C'était un bar apéro italien qui existe d'ailleurs encore aujourd'hui, le Posto 17. On l'a gardé trois ans… De mon côté, je me suis installé à l'angle Malausséna. Au début, ça s’appelait le "Posto 17 lunch". On ouvrait le midi, en version restaurant. En 2021, on a repris une partie à côté, c'est devenu Da Andrea.
"Mon père est sicilien. Cette culture méditerranéenne est très ancrée dans la famille"
Qu'y proposez-vous ?
C'est un restaurant italien, avec du fait maison et des produits frais. L'un de nos plats signature, c'est le poulpe à la plancha. On travaille les pâtes fraîches : raviole, fussilli… On change le menu toutes les trois semaines. Un plat du jour à 11,90 euros est également disponible. Par exemple, aujourd’hui, c'est taglierini avec un pesto.

Mon père est sicilien. Cette culture méditerranéenne est très ancrée dans la famille. Je pense que pour exprimer au mieux ce que l'on sait faire, il n'y a rien de mieux que de cuisiner chaque jour en essayant de se rappeler de ses souvenirs d'enfance, du savoir de nos grands-mères.
Vos meilleurs souvenirs ?
En arrivant ici, j'ai retrouvé des amis du lycée ! Par exemple, Ornella Pellegrino du Kiosque Tintin ou bien Jacky Onda…
On base tout sur la convivialité, on veut continuer d'ancrer notre position sur ce côté "restaurant de quartier". On souhaite faire les choses simplement, sans chichis. C'est une histoire de famille, je travaille avec mon petit-frère, ma femme, un ami d'enfance… On a aussi une clientèle très fidèle, c'est super ! 90% des gens qui viennent, je les connais. Certains sont devenus des amis.
Vous êtes également le nouveau président de "Coeur de Libé", l'association des commerces…
C'est hyper important de maintenir une vie associative des commerçants. Ça permet d'avoir un point d'ancrage pour eux. On essaie de gérer des problématiques, d'être à l'écoute, mais aussi d'être un relais… On fait du mieux que possible pour répondre présents à toutes les sollicitations. On a réussi à avoir de la visibilité, mais il faut que l'on continue d'accentuer le travail.
Où vous voyez-vous dans quelques années ?
On est ouverts midi et soir, toute l'année. Je suis convaincu que l'on a un rôle social à tenir. Des petites mamies qui sont seules viennent déjeuner le midi. On a créé des liens avec elles. Donc on continue comme ça !
- 14 avenue Malausséna