"Ils font Nice" : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Caroline Roux est la reine des abeilles du carnaval ! Cheffe costumière depuis plusieurs années, elle suscite, avec son équipe, la magie qui entoure notamment les animatrices des batailles de fleurs.
Comment êtes-vous arrivée dans ce milieu ?
Caroline Roux : "J'ai toujours été attirée par la scène ! Ma grand-mère était couturière, j'ai toujours cousu depuis que je suis petite, des robes de poupées par exemple.
Après un bac scientifique option arts appliqués, j'ai décidé de me diriger vers ce métier. Je me suis lancé dans plusieurs stages, dans des ateliers.
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En contrat à l'Opéra de Monaco, j'ai rencontré Fabienne Alexandry, costumière pour les batailles de fleurs.
Elle cherchait une couturière supplémentaire pour la saison d'après, en 2009, au Carnaval de Nice. Ça s'est très bien passé ! J'ai donc intégré l'équipe.
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Quelles nouveautés ?
Quand je suis arrivée sur le Carnaval, on faisait des costumes longs. Il y a six-sept ans, on est passé sur du court puisque les animatrices descendaient des chars. Il fallait donc qu'elles voient leurs pieds. Il y avait un côté plus burlesque.
Pour les 150 ans, il y a eu des changements : nous sommes revenus sur des animatrices "en hauteur", sur des plateformes… Quand elles y sont, elles y restent. C'est une question de sécurité donc elles bougent moins. On a adapté les costumes : on a de plus gros volumes, de la longueur.
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D'où vous vient votre inspiration ?
D'abord, ce sont les maquettes des chars qui sont faites. Les dessinateurs déclinent ensuite les thèmes pour les seize chars des batailles de fleurs, en partant du grand sujet (Trésors du monde cette année, NDLR).
Cette fois-ci, ils ont plutôt choisi le côté immatériel, comme la calligraphie arabe, l'art des marionnettes, les tissages… Pour certains thèmes, ça a été une évidence, pour d'autres un peu moins. J'ai mon style, ma patte, mais à chaque nouvelle édition, j'essaie d'innover !
Vos meilleurs souvenirs ?
Avec mon équipe, on choisit les animatrices. Ces rencontres me marquent toujours.
On sélectionne des silhouettes mais pas uniquement, je cherche le personnage qui va habiter le costume. C'est pour ça que c'est un casting.
Quand on le fait, on rencontre toutes ces jeunes femmes qui sont hyper intéressantes. Après, le terrain de jeu de manière générale est super ! On est entourés par des gens passionnés.
Où vous voyez-vous dans quelques années ?
Je me sens bien encore ici, au Carnaval de Nice. Mais on ne sait jamais de quoi demain est fait !
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