C'est une destination rêvée pour beaucoup de Français. Mais une fois décidé, où s'installer sur la Côte d'Azur ? Pas moins de 80 villes et villages ont été passés au crible pour savoir où il fait bon vivre.
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La mer, le soleil, les grands espaces… La Côte d'Azur est l'une des destinations les plus prisées depuis la crise sanitaire par les personnes en recherche d'une nouvelle vie.
Mais cette bande littorale située dans les Alpes-Maritimes et l'Est Var n'est pas idyllique pour autant. Immobilier cher, déserts médicaux, surreprésentation des Airbnb, délinquance… Les problématiques sont nombreuses.
Sur la base d'une trentaine d'indicateurs, nos confrères du Figaro ont établi un palmarès des villes et villages azuréens où il fait bon vivre.
Parmi les critères : l'exposition aux particules fines, le taux de vols violents ou cambriolages, la densité des transports, les prix de l'immobilier, les infrastructures dédiées aux loisirs…
Au total, 80 communes, situées à 10 km maximum du littoral, ont été analysées entre Hyères et Menton.
L'Est des Alpes-Maritimes en tête
C'est Saint-Jean-Cap-Ferrat qui s'offre la première place du classement.
La commune maralpine se distingue notamment par ses bons points quant à ses transports (5ème), loisirs (5ème) et surtout sa sécurité (1ère ex-æquo).
En revanche, gros point noir sur l'immobilier puisque la ville arrive 60ème sur 80 avec des biens aux prix parfois astronomiques. Un constat que nous établissions déjà dans un précédent article.
La Londes-les-Maures (Var) grimpe sur la deuxième marche du podium grâce aux transports (3ème), à la santé (6ème) et la sécurité (8ème).
Bilan correct pour les loisirs (17ème), l'immobilier (34ème) et la dynamique économique (34ème).
Enfin la médaille de bronze est attribuée à Saint-Jeannet. Fort de ses quelques 4.200 habitants, le village est 3ème en matière de sécurité, 13ème en ce qui concerne les commerces et services, 15ème sur la dynamique économique et démographique.
En revanche il n'obtient que la 45ème place pour le critère de la santé et la 39ème pour celui des transports.
Nice loin derrière
Pour trouver la cité des Anges il faut avancer dans le classement, à la 56ème place.
Première sur les transports, notre ville est également 2e pour les commerces et services ainsi que 3e pour la santé. En revanche nous sommes 22e sur l'immobilier, 68e sur la pollution, et 45e sur la sécurité.
A ces résultats mitigés, plusieurs explications. Tout d'abord le fait que Nice soit le premier bassin de population de la Côte d'Azur.
Après une perte de vitesse, décryptée dans cet article, la capitale azuréenne est repassée au-dessus de la barre des 345.000 habitants. Une forte concentration d'individus qui accentue le risque de délinquance par rapport à un village de 4.000 âmes.
Rappelons toutefois que Nice n'est pas une ville plus dangereuse que Paris, Lyon ou Bordeaux comme indiqué dans une précédente analyse.
La forte activité économique, les déplacements en nombre, les embouteillages, et le développement urbain entraînent également un niveau supérieur d'exposition aux particules face aux communes excentrées.
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Enfin pour ce qui est de l'immobilier, la demande de logements s'est accrue, notamment depuis la crise sanitaire, alors que le parc local se développe lentement. Depuis 2020, les prix ont augmenté de 8.9%.
Nice souffre ainsi de problématiques inhérentes aux grandes agglomérations qui ne concernent quasiment pas, ou peu, les communes d'envergures plus faibles.