À l'horizon 2025, vous envisagez de devenir propriétaire à Nice, Cannes ou encore Toulon ? Avec notre baromètre exclusif pour le mois de décembre, découvrez les derniers chiffres de l'immobilier dans les Alpes-Maritimes et le Var.
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Depuis plusieurs années maintenant, la Côte d'Azur - et plus généralement le littoral méditerranéen - est un territoire convoité par les ménages voulant déménager en bord de mer. Mais y acquérir un bien reste difficile au vu des montants pratiqués, faisant de ce secteur l'un des plus chers du pays.
Si votre situation financière le permet, d'autant plus qu'il existe des exceptions et des communes plus abordables que d'autres, la lecture de Baromètre Nice-Presse de l'immobilier pour le mois de décembre devrait vous intéresser. Il vous offre une vision d'ensemble, et une idée des spécificités de chaque ville.
1500 euros de différence entre les Alpes-Maritimes et le Var
La tendance à retenir en premier lieu : les Alpes-Maritimes sont moins accessibles que le Var. La moyenne relevée dans les cinq principales municipalités maralpines (Nice, Antibes, Cannes, Cagnes-sur-Mer et Grasse) est en effet de 5.533,8 euros le mètre carré, contre 4.044,3 euros chez le voisin, représenté par Toulon, La Seyne-sur-Mer, Fréjus et Hyères.
Un différentiel qui s'explique surtout par les tarifs de Cannes (6.875 euros le mètre carré) et Antibes (6.194 euros), les deux cités les plus chères étudiées ici. A contrario, Toulon est la moins onéreuse avec un mètre carré estimé à 3.246 euros. Autre fait à relever, les plus "faibles" prix à Grasse (3.951 euros le mètre carré).
À Nice (5.149 euros), et encore davantage à Cannes (5.500 euros), on se rapproche de la moyenne. Enfin, ajoutons que Fréjus est la commune la plus coûteuse du Var à 4.831 euros le mètre carré, loin devant Hyères (4.296 euros) et La Seyne-sur-Mer (3.804 euros).
Tendance à la baisse sur un an
Les montants sont un point important au moment de se lancer dans le projet d'un achat immobilier, mais il convient aussi de surveiller l'évolution de ces derniers. Or, sur l'année écoulée, la dynamique est clairement à la baisse, ou dans certains cas, dans la continuité.
À Cagnes-sur-Mer par exemple, on a relevé une très légère hausse de 0,1%, un peu comme à Cannes (+0,4%), Nice (+0,7%) et Antibes (+1,4%).
En revanche, la chute est nette dans le Var, à La Seyne-sur-Mer (-8,5%) et à Hyères (-3%). On la remarque également, même si elle est moins importante, à Toulon (-1,1%), Grasse (-1%) ou encore à Fréjus (-0,9%).
Le dernier trimestre marque un tournant
Maintenant, le précédent trimestre souligne une tendance inverse, avec une augmentation observée pratiquement partout : à Cannes (+5,6%), Hyères (+4,3%), Grasse (+4%), Nice (+2,5), La Seyne-sur-Mer (+2,2%) et à Fréjus (+1,8%).
C'est un peu moins le cas à Cagnes-sur-Mer (+1,1%) et à Antibes (+0,7%). Seule exception, la capitale varoise, Toulon, où les tarifs sont bien en régression lors des trois derniers mois (-1,6%).
Tout d abord le Var n est pas la côte d azur ne vous en déplaise.