Ils sont fermés depuis le 15 mars dernier. "Sans aucune perspective de réouverture", les établissements de nuit souffrent particulièrement. Près de 300 boîtes ont déjà déposé le bilan.
ÉCONOMIE — "Nous avons plus de 300 établissements qui ont déjà déposé le bilan, 37 sont actés" s'est alarmé ce jeudi 6 août Patrick Malvaës, le président du Syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs (SNDLL) sur France Bleu Paris.
"Ça fait à peu près 7 à 8.000 personnes qui vont être sur le carreau si on ne fait rien" a-t-il ajouté. "Nous avons 1 600 établissements qui embauchent 25 000 personnes et qui sont actuellement à l'arrêt complet."
Et ça ne devrait pas s'arranger tout de suite. Comme en début de semaine, le ministre des petites et moyennes entreprises (PME) Alain Griset a réaffirmé ce matin sur LCI qu'il "n’y a même pas de perspectives de réouverture (pour les discothèques)."
"Tant que le Conseil scientifique et le Conseil de défense ne donnent pas le feu vert, on ne va pas pouvoir leur permettre de rouvrir. Les représentants de ces professions ont mis en place des protocoles (de réouverture) en discutant avec le ministère de la Santé."
"L’objectif est qu’il y ait ce feu vert des autorités de santé pour qu’il puisse y avoir cette réouverture, que je souhaite", a ajouté M. Griset.
Pendant ce temps, certains bars profitent du vite laissé par la fermeture des boîtes pour proposer des soirées dansantes… sans aucun respect des gestes barrières. Et sans être inquiétés, à Cannes comme à Saint-Tropez.
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À Nice, le maire Christian Estrosi a pris ses dispositions pour retirer les terrasses des restaurateurs qui ne respectent pas les consignes sanitaires, et pour faire fermer les établissements les plus désobéissants.