La Coupe du monde de rugby, ce sera à partir du 8 septembre 2023 au stade de France. En attendant, le comité d’organisation niçois proposait cette semaine des ateliers à Nice Étoile avec des pitchoui conquis.
Au dernier étage du centre commercial, un circuit « spécial rugby » attend les enfants. "Tout le monde peut participer, il n’y a pas de limite d’âge." Promouvoir la pratique de ce sport, c’est l’objectif de Sandrine Simonnet, directrice des sites de Nice France 2023.
L'occasion, aussi, de mettre en vedette ses valeurs : « Nous voulons transmettre celles du sport, et plus particulièrement du rugby : le respect, la considération d’autrui…»
Nice, pas une terre de rugby ?
Pour la directrice, le ballon ovale n’est pas assez mis en avant au sein de la ville. « Quand on parle de Nice, on ne pense pas directement au rugby. Alors on essaie de montrer aux familles que c’est une activité qui peut plaire à tout le monde ».
« Nous avons rencontré aujourd’hui des petits intéressés par le foot. Une fois l’initiation terminée, ils ne voulaient plus partir !» sourit-elle.
Pour le joueur Mathis Devigny, talonneur espoir, c’est l’occasion de « partager des aspects du rugby, comme la solidarité, l’amitié » et pourquoi pas « donner envie de venir s’entraîner sur la pelouse des Arboras », témoigne-t-il.
Jean-Brice et Dylan, qui font partie du comité d’organisation de la Coupe du monde à Nice, animent les séances.
« Les activités varient en fonction du public. Nous avons, par exemple, un parcours pour les plus petits où nous leur proposons de la motricité », explique Dylan.
« On montre les bons gestes, comment tenir le ballon à une main puis avec les deux mains » ajoute Jean-Brice.
Parmi les enfants, Ryan et Cécilia sont plus grands. Ils peuvent slalomer entre les plots jaunes, se faire des passes et gambader jusqu’au bouclier pour aplatir le ballon. « Je n’avais jamais essayé ce sport, ça m’a plu ! L’atelier est super sympa », s'enthousiasme la fillette.
Le stade imaginaire se remplit de plus en plus. L’heure du concours de rapidité a sonnée. Chrono en main, Jean-Brice calcule le temps qu’effectuent les petits pour faire le parcours. Ni une, ni deux, les apprentis rugbymen et rugbywomen courent à la vitesse de l’éclair.
Les parents, eux, regardent l’initiation avec satisfaction. « L'idée est géniale. Ma fille a trois ans et elle se débrouille bien. Ça leur montre qu’il existe plusieurs sports, parfois moins médiatisés ici, et c’est très bien » souligne Oriane Jourdan, la maman de Tess. « Parce qu'on entend beaucoup parler de foot, pas assez des autres activités physiques »
Stéphane Demoly, papa de Gabriel, est heureux d’avoir vu pour la première fois son fils avec un ballon de rugby entre ses mains. Convaincu, il va "certainement l'inscrire en club". L'essai est transformé pour le Stade Niçois.