L’Université Côte d’Azur profite d’une enveloppe de 54 millions d’euros allouée par l’État dans le cadre d’un vaste plan national. Cette somme va permettre la rénovation de divers campus.
Vétustes, mal isolés, esthétiquement dépassés… Nombreux sont les bâtiments de l’Université Côte d’Azur à ne plus être au goût du jour. Inconfortables et énergivores, ils vont être transformés dès 2022 pour une livraison en 2023.
1. La fac de droit
Le campus Trotabas, situé au quartier de la Madeleine, va profiter d’un rajeunissement intérieur et extérieur.
Comme évoqué dans cet article, la salle des pas perdus sera rénovée, afin de mettre en lumière l’œuvre de Marc Chagall, tout comme l’architecture des façades ou encore le réseau de chauffage. La facture s’élève à 13.3 millions d’euros.
2. La fac de lettres et sciences humaines
Dès juin, le campus de Carlone profitera de grilles brise-soleil sur ses façades. Ces dernières bénéficieront d’un bon coup de jeune et d’une isolation intégralement revue.
Le soucis environnemental est pris au sérieux avec l’installation de panneaux solaires mais aussi d’un éclairage moins énergivore. Le site sera également végétalisé.
Coût total de l’opération : 12.9 millions d’euros.
3. La fac de médecine
Le pôle Pasteur va lui aussi y passer avec une rénovation des installations de renouvellement de l’air ainsi qu’un réseau électrique mis aux normes.
L’ambition se porte sur une réduction de la consommation d’électricité et de chaleur ainsi qu’une maîtrise de la ventilation du bâtiment.
Ce projet sera réalisé par Dalkia, filiale du groupe EDF.
4. L’école d’ingénieurs
Polytech Sofia, située à Sophia Antipolis, est aussi concernée par ce vaste projet. Panneaux solaires et bornes de recharge pour voitures électriques seront installés.
Le surplus d’énergie produit sera stocké sous forme d’hydrogène. Une solution verte sur laquelle pourront travailler les étudiants et chercheurs dont les projets portent sur la décarbonation.
5. Le campus Staps
Même s’il est récent, le site dédié aux sciences du sport possède encore quelques bâtiments vétustes. Ces derniers seront détruits pour laisser place à un seul édifice, plus moderne et moins énergivore.
La nape phréatique de la plaine du Var sera utilisée pour un approvisionnement énergétique. L’installation de panneaux photovoltaïques est aussi dans les cartons.