MISE À JOUR >> L’opposition écolo réclame une enquête sur la police municipale de Nice
Les cinq policiers niçois ont été interpellés ce lundi et placés en garde à vue. Ils sont tous suspendus à titre conservatoire, annonce la mairie.
"La Ville de Nice a découvert, suite à une réquisition judiciaire, que cinq agents de la brigade de nuit de la police municipale seraient impliqués dans des faits d’une extrême gravité" rapporte dans un communiqué Christian Estrosi ce mardi 12 avril. "(Des) faits qui demeurent à ce stade confus mais qui les conduisent à être placés en garde à vue depuis hier".
"J’ai immédiatement demandé au directeur général des services de suspendre à titre conservatoire ces agents."
"Si ces faits étaient confirmés, toutes les procédures seraient engagées pour obtenir la révocation de ceux qui auraient commis ces faits et la Ville se porterait partie civile" promet l'édile.
"Je ne laisserai pas l’image d’une police municipale forte de 550 policiers, dont l’attitude a toujours été irréprochable, être ternie par des comportements individuels inqualifiables et pour lesquels des sanctions sans faiblesse seront prises, en fonction des éléments de l’enquête"
Christian Estrosi, maire de Nice
Une réaction qui fait suite à des révélations de Nice-Matin ce mardi. Le quotidien rapporte que l'affaire aurait débuté après que le jeune homme aurait tagué un véhicule de la police municipale en sortant d'un bar de la vieille-ville, dans la nuit de ce dimanche à lundi.
Embarqué par les agents, la victime présumée assure avoir été menacée "de mort et de viol" et frappée à plusieurs reprises. Blessé, l'homme a été conduit aux urgences par une amie, fonctionnaire de la police nationale.
La mairie pourrait se porter civile dans le cadre de cette affaire.