Le maire de Cannes regrette que les bars, hôtels et restaurants soient impactés par les nouvelles restrictions du gouvernement alors que ses signalements, concernant une minorité de contrevenants, n'ont pas été entendus cet été. Des mesures injustes, dénonce-t-il.
CORONAVIRUS — Le département des Alpes-Maritimes n'a plus grand-chose à faire en zone d'alerte Covid, d'après David Lisnard : "ce n'est pas depuis huit jours, c'est depuis trois semaines : le taux d'incidence, c'est-à-dire de contamination — qui a augmenté tout cet été là où il y avait des touristes — diminue très fortement".
"Le taux de positivité diminue aussi, le R0 également, en dessous de 1, on est à 0.82 (c'est-à-dire qu'une personne positive contamine théoriquement moins d'une personne, NDLR)" a-t-il développé hier soir chez nos confrères d'Azur TV, dans le Grand direct de Nicolas Galup et Éric Revel.
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"Sur le plan hospitalier, même si cela reste grave (…), il y a peu de cas" pointe encore le maire. Une situation sous contrôle qui rend encore moins acceptable les nouveaux coups portés au secteur de l'hôtellerie restauration.
"La difficulté c'est de prendre des mesures à contre-temps, qui ne sont pas perçues comme légitimes. On prend des décisions générales qui sont illégitimes et qui arrivent tard" a lancé M. Lisnard, alors que ses signalements de professionnels irresponsables n'ont pas été entendus pendant la haute saison.
"Ces mesures auraient dû être prises durant l'été, ciblées sur les établissements qui trichaient"
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🔴 Grand Entretien avec David Lisnard
Selon le maire de Cannes, les Alpes-Maritimes n'ont plus rien à faire en zone d'alerte. #Covid_19 #Cannes @davidlisnard #CotedAzur #AlpesMaritimes pic.twitter.com/I4AaESkUnB
— BFM Nice Côte d'Azur (@BFMCotedazur) October 1, 2020