À quoi s'attendre à Nice en 2050 avec le dérèglement climatique ? "Les nuits seront très chaudes"

Risques naturels, climat… grâce à un outil mis en place par Météo-​France, il est possible de se faire une petite idée de ce qui nous attend en 2050 à Nice. 

A quelle sauce serons-​nous mangés en 2050 ? Dans quel monde vivrons-​nous dans 27 ans ? Ces questions ont encore le temps de voir leur réponse évoluer, mais Climadiag Commune nous donne la possi­bilité de nous faire une première idée. 

Outil mis en place par Météo-​France, il permet, en saisissant le nom de votre ville dans la barre de recherche, de vous offrir un aperçu des change­ments clima­tiques dans votre environ­nement, tout cela étant calculé à partir de projec­tions scientifiques. 

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La réponse vous parvient ensuite en cinq catégories : climat, risques naturels, santé, agriculture et tourisme. 

Pour Nice, trois points ressortent selon les projec­tions, les feux de forêt, les inonda­tions, mais également l’apparition du phénomène d’îlot de chaleur urbain. Cela se constate notamment en regardant les tempé­ra­tures moyennes par saison. 

Des températures qui augmentent

Une augmen­tation de 2,8 °C selon la prévision haute en été est attendue d'ici à 2050 (22,2 comme valeur de référence contre 25). En automne, le thermo­mètre passerait de 15,7 °C à 18,1 °C. 

S’il ne devrait pas y avoir de grands change­ments concernant les préci­pi­ta­tions, le nombre de jours de gel par an connaî­trait lui une baisse, tombant à 0 d’après la valeur basse en 2050, tandis que la valeur de référence est actuel­lement de 4.

En prenant en compte la valeur médiane, la mer devrait grimper de 20 centi­mètres sur les 27 prochaines années, même si attention, c’est le port de Marseille qui a été pris en compte dans ces calculs. 

Autre point à retenir, la chaleur s’apprêterait à faire partie intégrante de nos vies.

Ainsi, en plus des tempé­ra­tures (voir plus haut), le nombre annuel de nuits très chaudes (plus de 20 °C) serait multiplié par presque deux selon la valeur médiane (de 34 à 67). 

Plus de risques d’incendies 

Les jours en vague de chaleur, lorsque la tempé­rature excède pendant cinq jours consé­cutifs la normale pour la saison, pourraient eux passer de 0 à 8 d’après les projec­tions hautes. 

Les jours estivaux (plus de 25 °C) attein­draient le nombre de 107 (contre 65 actuel­lement) si on se fie aux prévi­sions hautes de Météo-France. 

Tout cela a un impact sur les feux de forêt, avec la possi­bilité de vivre d'ici à 2050 jusqu’à 13 jours par an avec un "risque signi­fi­catif" d’incendies de la végétation.