Le département des Alpes-Maritimes est (déjà) en alerte.
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L’été dernier avait été particulièrement éprouvant pour ce qui est des fortes températures. La sécheresse avait rythmé la période estivale, et la situation ne devrait pas s’améliorer en 2023.
Depuis un mois, plusieurs départements sont déjà soumis à des restrictions en matière d’économie de l’eau et aujourd’hui, le phénomène prend de l’ampleur. Sur le site Propluvia du ministère de la Transition écologique, on peut trouver une carte révélant la situation pour l’ensemble des collectivités.
Penchons-nous sur les Alpes-Maritimes. Pour le moment, notre territoire est placé en majorité en "alerte". Cela signifie qu’il existe des mesures d'interdiction, cela concerne les activités nautiques, l’arrosage des jardins, des espaces verts, des golfs, ou encore le lavage de sa voiture.
1.500 euros d'amende
Les propriétaires d'une piscine peuvent également faire la moue. Le remplissage des bassins privés est en effet prohibé, et ce, à l’exception du premier remplissage, à condition que le chantier ait démarré avant le déclenchement des premiers stades de restriction d’eau.
Si vous êtes pris la main dans le sac, l’amende s’élève à 1.500 euros pour les contrevenants. En revanche, leur mise à niveau reste autorisée.
Quant aux usagers industriels, ils doivent réduire leur consommation de 20%.
Mais depuis le 28 avril, la situation a évolué dans le mauvais sens pour les bassins versants de la Cagne, de l’Estéron et du Paillon. Ces secteurs passent en “alerte renforcée”. Les communes de Cagnes-sur-Mer, Tourette-du-Château, Tourettes-sur-Loup ou encore Coaraze figurent dans ce périmètre.
En plus des limitations précédentes, il y est maintenant interdit d’arroser à toute heure du jour et de la nuit, sauf pour les plantations, tandis que les industriels doivent baisser leurs dépenses en eau de 40%.
Les Bouches-du-Rhône en "crise"
Dans la Région Sud, le département des Bouches-du-Rhône est passé au stade de "crise", le grade le plus élevé. Le Var est lui en "alerte", tout comme une partie du Vaucluse. Pour les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, la vigilance est de mise.