Elle a déjà commencé son activité depuis mai dernier mais n'avait pas encore été présentée : l'Agence de sécurité environnementale et sanitaire de la Métropole, engagement de campagne du maire, était "mise sur orbite" devant la presse ce jeudi 14 janvier
Promis juré, ça ne sera pas "un machin de plus". Pour l'adjoint au maire délégué à la Santé et vice-président de la Métropole Richard Chemla, il s'agit plutôt du lancement d'un "vrai organe puissant, qui fonctionne déjà, qui coordonne l'ensemble". Cet organe au nom à rallonge, c'est l'Agence de Sécurité sanitaire, environnementale et de gestion des risques (ASSEGR).

Son but ? "Agir dans l'immédiateté, mais aussi mener un vrai travail de prospective". En clair, pouvoir coordonner la gestion de crise en cas de catastrophe de toute nature, terroriste, environnementale, sanitaire… tout en menant un "vrai travail d'anticipation des risques, en consultant notamment un panel d'experts reconnus".
"L'obligation de subir donne le droit de savoir" poursuit le docteur Chemla, "monsieur santé" de l'Estrosie, reprenant du Jean Rostand.
Au tour du maire d'aller de sa citation devant les journalistes, de Kennedy cette fois : "Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays." Parce qu'au coeur de cette agence, outre des consultants de référence (médecins, scientifiques, listés ici), des élus, "dont certains de l'opposition", une large place sera accordée à la participation citoyenne.
"Ne traiter que l'immédiat, l'urgence, n'est pas un comportement responsable. Nous ne voulons pas seulement réagir : nous anticipons"
Christian Estrosi, le 14/01/21
L'agence en question était un engagement de campagne du maire, réélu en juin. À Nice-Presse, il expliquait qu'elle "vérifiera que tous nos projets intègrent bien les critères en terme de mobilité, d’urbanisme, de “safe and smart city”, d’autosuffisance alimentaire, de réserve stratégique face à tous les événements qui pourraient nous menacer un jour".
Depuis mai dernier, l'outil est déjà au travail et a dû se confronter aux intempéries historiques dans nos vallées et à la crise du coronavirus.