S’il existe de fortes disparités de revenus selon la localisation du bien, les loueurs ayant mis leur logement sur Airbnb ont gagné près de 4.000 euros l’an passé.
La location saisonnière de studios, d’appartements ou de maisons a encore de (très) beaux jours devant elle. D’après une étude du cabinet d'analyses économiques Asterès commandée par Airbnb, les bailleurs ont engrangé de jolis bénéfices en 2022.
Selon ces chiffres relayés par Le Figaro, les hôtes français ont dégagé un revenu médian sur l’année écoulée de 3.916 euros brut, soit 3.086 euros après impôts et prélèvements sociaux.
Les économistes cités dans le rapport indiquent que cela correspond à environ "un mois de revenu disponible" et à "un peu plus de huit mois de dépenses alimentaires".
En hausse par rapport à 2021
Des montants supérieurs à 2021 dans l’Hexagone, où les loueurs avaient gagné 3.800 euros brut et 2.900 euros net.
Ces gains peuvent s’expliquer par le retour des touristes, mais aussi via le nombre d’annonces en hausse. L’an passé, la Ville de Nice avait touché 2,4 millions d’euros de taxe de séjour par la plateforme de réservation, contre 1,2 en 2021, une progression de… 100%.
Ainsi, les Français ayant mis leur logement en location sur Airbnb ont vu leur revenu disponible augmenter de 6,6% en 2022 en comparaison avec ceux ne l'ayant pas fait.
Les plus âgés mieux lotis
A noter que les plus âgés ont davantage tiré profit de la situation que les plus jeunes. "En moyenne, les 50-59 ans ont perçu l’année dernière un revenu net moyen de 5.166 euros grâce à Airbnb, soit un gain de pouvoir d'achat de 9,9%", constate l’étude.
On remarque aussi qu’il existe des disparités selon les régions. Chez nous, il y a des raisons d'avoir la banane en 2023 avec la Coupe du monde rugby et la Hopman Cup, en plus des autres événements prévus.
En 2024, les Jeux olympiques et l’arrivée du Tour de France dans notre ville devraient, eux aussi, faire le bonheur des hébergeurs niçois !