La semaine dernière, nous évoquions les dernières évolutions en matière de chirurgie esthétique chez les hommes, notamment à Nice. Un chirurgien pointait, chez les jeunes, l'influence d'Instagram. Le réseau social a voulu répondre.
Les hommes de 18–25 ans sont "souvent des accros aux réseaux sociaux. Ils sont sur Instagram en permanence et se mettent en scène. Ils sont attentifs à leur image et n’hésitent pas à se faire injecter (du botox)" détaillait le docteur Philippe Kestemont, spécialiste en chirurgie du visage, dans notre article paru le 9 mai.
Cette tendance toucherait également les jeunes femmes. Suite à cela, Instagram France a souhaité réagir.
L'entreprise américaine, dans sa réponse écrite, revient sur l'utilisation de filtres par les utilisateurs, sur leurs photos.
"Nous nous efforçons de faire d'Instagram un endroit où les gens peuvent se sentir à l'aise pour s'exprimer. Nous voyons de nombreuses personnes utiliser (ces filtres) pour créer (…) des contenus diversifiés et créatifs qui rassemblent."
Tout en promettant : "nous examinons constamment comment nos outils pourraient avoir un impact sur le bien-être des utilisateurs."
Le groupe, qui appartient à la même entité que celle qui détient Facebook, rappelle que que plusieurs initiatives en faveur de la "positivité corporelle" ont été mises en place.
Par exemple, en 2016, la campagne #PerfectlyMe ("parfaitement moi", ndlr) mettait en avant de jeunes femmes et hommes "qui redéfinissent les normes corporelles et construisent une culture de la positivité (sic)."
D’après une étude interne que le groupe conteste depuis 2021, des chercheurs mandatés par Facebook estiment qu'Instagram aggrave "les complexes d’apparence d’une jeune fille sur trois".