Le Groupe d’États contre la Corruption (Greco) du Conseil de l’Europe veut “plus d’efforts” de la part de la France.
En février dernier, Transparency International a publié son indice de perception de la corruption : l’Hexagone était classé 23ème sur plus de 180 pays analysés.
Près d’un an après, d’après nos confrères de l’Express, l’Instance anti-corruption du Conseil de l’Europe souhaite que la France s’engage davantage contre la corruption, surtout “au sein de l’exécutif”. La preuve que beaucoup de ces histoires se passent au niveau du gouvernement et dans les plus hautes instances politiques.
Une plus grande transparence s’impose
D’après le Greco, il resterait quelques “zones grises” malgré des évolutions “positives” comme, notamment, la création de la Haute autorité pour la transparence de la vie politique (HATVP) et l’Agence française anti-corruption.
Malgré ces initiatives qui vont dans le bon sens, “une plus grande transparence s’impose” d’après le Greco qui voudrait que “les membres de l’exécutif, y compris le président de la République”, fassent “état publiquement et à intervalles réguliers des lobbyistes rencontrés et des questions abordées”.
Toujours d’après cette source, il voudrait que soit mis en place “l’élaboration d’une stratégie globale de prévention de la corruption” au sein des forces de l’ordre, avec des “contrôles de sécurité” organisés régulièrement pour évaluer la “situation personnelle” des agents, susceptible de les rendre “plus vulnérables” à la corruption.
Le chemin vers une situation saine reste donc encore long.