Christian Estrosi, bien en verve, faisait sa rentrée politique ce jeudi soir, entouré de ses nombreux soutiens locaux.
Les "Amis du Maire" ont rempli la grande salle du Palais de la Méditerranée. Une seconde pièce et son hall, aussi. Le patron de l'association, Pierre-Paul Léonelli, s'est pourtant fait plaisir à souligner, depuis la tribune, à quel point il y avait foule ce 9 février. À ceux qui en doutaient, le message est passé.
Tel que l'avait anticipé Nice-Presse, Christian Estrosi lance cette nouvelle année d'actions en se félicitant de "l'oeuvre collective" : "nous avons changé l'image de cette ville, malgré les crises, en conjuguant modernité et identité".
Tout en promettant des jours heureux jusqu'en 2026 : "nous avons tant de raisons d'être optimistes !".
Pas de petites phrases contre ses opposants, qu'il n'a pas souhaité nommer.
Avant l'entrée en piste du premier édile, son fidèle Anthony Borré avait appelé l'assistance "à ne jamais se laisser entraîner dans des débats de caniveau". Chacun aura compris à qui se destine la flèche.
"À nous de prendre de la hauteur, loin des combats de rue".
"Notre cap : amplifier nos succès" abonde Christian Estrosi. "Notre programme sera appliqué, avec la détermination que vous connaissez. Et rien ne pourra l'entraver, n'en doutez pas".
Petit virage pour contredire ceux qui dénigrent les finances de la collectivité. "Elle a toujours été gérée en bon père de famille. C'est cela qui nous permettra de livrer les grands projets du territoire, que vous attendez tous : la coulée verte saison 2, l'hôtel des polices ou encore le raccordement de la voie Mathis à l'autoroute".
Avant de conclure : "je ne désespère jamais de rassembler, d'une manière ou d'une autre. Au milieu de toutes ces réussites, c'est vous qui donnez du sens à ce mandat"