L'été a été moins chaud, sur le terrain sécuritaire, cette année que les deux précédentes à Nice. Par ailleurs, la lutte contre le trafic de stups va s'intensifier à la rentrée avec de nouveaux moyens.
La "bonne tendance" s'est confirmée. Le 24 juillet, Christian Estrosi, cité par Nice-Presse, notait que la délinquance constatée à Nice cette saison était en baisse. "Elle a reculé par rapport aux deux derniers étés" a noté le maire vendredi devant la presse. "Ce sont les chiffres qui parlent et nous avons mieux garanti la sécurité de nos concitoyens qu'à l'Ouest du département des Alpes-Maritimes." L'élu expliquait ce phénomène, notamment, par la venue de touristes "de meilleure qualité qu'en 2020 et 2021".
Dans le détail, les CRS envoyés en renfort dans notre ville ont mis la main sur 653 personnes "ayant commis des délits divers comme des vols ou de la détention de produits stupéfiants". Les agents de la police municipale ne sont pas en reste : 1.539 individus ont été interpellés, 27 pour ports d’armes, 99 en flagrant délit de vol…
Des unités mobiles de policers vont être déployées chez nous, tel que l'a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin le 21 août dans le Journal du Dimanche. Comme à Lille, Lyon, Marseille, Perpignan et Montpellier et à partir du mois de septembre, Beauvau compte laisser "à demeure, dans les métropoles" ces effectifs pour lutter contre le trafic de drogue et les rodéos urbains. Nice et Cannes auront droit à 80 fonctionnaires, deux fois moins que pour Lyon.
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