Alors que la société exploitant le bowling de l’Acropolis réclamait une petite fortune à la Ville de Nice, l’accord entre les deux parties porte sur une indemnisation plus raisonnable, avec un départ des murs actuels imminent.
Nous connaissons désormais la date de fin d’exploitation du bowling situé à l’Acropolis. Comme pour le reste du palais des congrès, son sort a été scellé par la Ville, qui souhaite démolir le complexe, pour y étendre la Promenade du Paillon.
La convention datait de 1982
Dès lors, il fallait que la SAS Nice Bowling Acropolis et la municipalité trouvent un accord pour résilier le contrat d’occupation du domaine public. Celui-ci avait été signé en mars 1982 et courrait jusqu’en 2032. Il restait donc neuf années à couvrir.
Initialement, la société devait quitter les lieux le 1er janvier 2023, mais au mois d’avril 2022, cette dernière formait un recours gracieux à l’encontre de la décision de résiliation.
Celui-ci n’ayant rien donné, ce fut au tour du tribunal administratif d’intervenir. Après expertise, le bowling réclamait plus de 8 millions d’euros d’indemnisation.
Cette somme était jugée excessive par la Ville, qui voulait relancer les négociations. Celles-ci ont débuté en juin 2022 et portaient sur la date de libération des lieux et sur le dédommagement, sans tenir compte du projet de réinstallation.
Fin de l'exploitation le 28 février
L’accord a finalement été trouvé mi-décembre sur un montant maximum de 2,73 millions d’euros. L’exploitation, elle, doit s’arrêter au plus tard le 28 février. La SAS a ensuite jusqu’au 31 mars pour libérer définitivement les 2.380 mètres carrés au rez-de-chaussée d’Acropolis.
Si elle ne respecte pas son engagement, la Société Nice Bowling Acropolis sera redevable envers la commune d’une somme de 5.000 euros par jour de retard.
Pour l’heure, le lieu du futur bowling niçois n’est pas encore connu, il devrait l’être d’ici fin mars, comme l’avait indiqué Christian Estrosi le 15 décembre dernier. La municipalité n'a pourtant pas d'obligation en la matière, puisqu'il ne s'agit pas d'un service public.
Rappelons qu'une pétition avait été lancée en ligne, par des jeunes encartés chez Les Républicains. Depuis octobre dernier, elle n'a rassemblé que 880 paraphes.