BRÈVE — "Finis les applaudissements, place aux rassemblements". Après trois mois de crise sanitaire qui ont mis sur la corde raide médecins et infirmiers (ainsi que tous les personnels techniques nécessaires), l'hôpital public et les Ehpad réclament des moyens adaptés et de la reconnaissance.
Il faudra donc plus qu'un "Ségur de la Santé", la grande concertation lancée par le président de la République, pour apaiser les soignants.
Ces derniers, à l'appel de différents syndicats, ont battu le pavé ce mardi 16 juin un peu partout en France.
Ils étaient 2.000 dans la capitale azuréenne hier soir après 20 heures (vidéo ci-dessous).
"Les discours lénifiants du gouvernement, les médailles en chocolat et les promesses de primes aléatoires et hypothétiques ne suffiront pas. Désormais il faut de véritables moyens humains et budgétaires pour la santé publique", avait prévenu la CGT dans un communiqué.
Les soignants, en première ligne face au coronavirus, réclament un vrai "plan de recrutement" et une "revalorisation générale des salaires", de l'ordre de 300 à 400 euros selon les syndicats.
Ils souhaitent "l'arrêt de toutes les fermetures d'établissements, de services et de lits".
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— Nice-Presse (@NicePresse) June 16, 2020
La crise du covid 19 a mis en lumière ttes ces carences de l'hopital qui ne sont que le fruit d'1 lent mais inexorable désengagement de l'Etat vis à vis des hôpitaux. C'est à cette spirale qu'il faut mettre un terme et cette pandémie nous montre que le moment est venu #Nice06 pic.twitter.com/9N7hQTFCjR
— Patrick Allemand (@patrickallemand) June 17, 2020